La Savoie en été
Le chalet et le
mazot face au Planay
Le chalet au
pied du Mont Lachat
Vue vers les
chalets de la Source et Les Favrays
Les Favrays,
hameau traditionnel à Notre-Dame de Bellecombe, vu de près
et aquarellé
Les Molliettes,
ferme traditionnelle à Crest-Voland
et aquarellé
Crest-Voland-Cohennoz
Charmant village au caractère
savoyard, il offre un panorama éclatant sur la
chaîne des Aravis et le Val d'Arly. Il propose
un grand choix de promenades à pied et de
sorties en raquettes. En outre, la station, reliée
aux Saisies par son domaine skiable, offre aussi
aux amateurs de larges possiblilité de ski de
fond. Bientôt elle sera intégrée dans l'Espace
Diamant et les skieurs disposeront de 600 km de
pistes !
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Le Val d'Arly, la montagne
authentique
Des hauteurs d'Ugine
jusqu'à Combloux, Les Houches et Chamonix, se
faufile le Val d'Arly, dans les gorges du torrent
l'Arly, avant d'atteindre, à l'autre bout des
Aravis, les pieds du Massif du Mont-Blanc. Un axe
incontournable, et une traversée pittoresque
vers les plus hauts sommets d'Europe.
Une balade dans une
région montagneuse entre vallons, plateaux et
combes, où l'habitat typique de chalets est
dispersé sur tous les flancs. Ce sont des terres
d'accueil et d'intense activité de montagne et
de traditions depuis plus d'un siècle.
Le Val d'Arly, avec
tous ses bourgs et villages riants et
bouillonnants, se caractérise par l'authenticité
de sa nature omniprésente. Saint-Nicolas-la-Chapelle,
Crest-Voland, Notre-Dame de Bellecombe, La
Giettaz, Flumet et Cohennoz , fortes d'équipements
touristiques de qualité vous proposent de
multiples événements sportifs, des festivités
gastronomiques, où la vache d'Abondance et le
Reblochon sont à l'honneur, des manifestations
folkloriques entre chants et danses anciennes.
Notamment à Flumet, la pllus belle fête du Val
d'Arly, le dernier dimanche d'août : la fête
des Attelages. Vous dégusterez la Péla, à base
de reblochon, le saucisson fumé, très réputé
et d'autres spécialités locales, fromagères,
charcutières et roboratives, après une bonne
journée sur les pentes des Aravis ou plus haut.
Vous randonnerez à
pied ou en VTT sur les multiples sentiers et
chemins aménagés à cet effet. Vous pratiquerez
l'escalade, et la plus haute montagne avec des
guides, le canyoning, la pêche, le parapente, l'équitation
dans la détente et la quiétude de ce vaste
domaine.
Un univers riche et
diversifié pour y couler des vacances agréables
au contact d'une nature et d'un terroir qui a su
préserver intactes ses spécifités savoyardes.
... Recette de la Péla
:
Dans une poêle, faites revenir dans le beurre
des pommes de terre coupées en dés, et des
oignons. Quand les pommes de terre sont presque
cuites, écroûtez, en le raclant, un reblochon
un peu coulant et étendez-le au-dessus de la
fricassée. Continuez la cuisson à feu doux
jusqu'à ce que le reblochon fonde et pénètre
les pommes de terre. Dégustez avec un Marin ou
un Crépy !
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Contes et légendes
La
célèbre légende de Gargantua
La Porte des Aravis
Sur la crête, la"Porte des
Aravis"
On raconte que Gargantua, en
route vers l'Italie, s'est trouvé freiné dans
son voyage par la barrière des Aravis. Après
avoir fait rouler les pierres sous ses bottes,
effrayant les nombreuses hordes de chamois, il se
trouva bientôt sur la ligne de crête. Devant
lui resplendissaient les neiges du massif du Mont
Blanc. Il n'en finissait plus d'admirer la beauté
du paysage. Mais le temps s'écoulait et il lui
fallait bien vite poursuivre sa route s'il
voulait arriver à bon port avant la nuit. Dans
sa précipitation, il heurta le sommet de la
montagne avec sa botte. Sous le choc, un bloc
rocheux se détacha, vola dans les airs par-dessus
les gorges de l'Arly et alla se ficher droit en
terre, au beau milieu du Beaufortain.
Un sacré coup de botte qui créa
tout en même temps la célèbre "Porte des
Aravis" et le non moins célèbre monolithe
qui se dresse au-dessus du barrage de Roselend et
que l'on appelle "Pierra Menta".
Mais laissons à Rabelais le soin
de nous conter cette belle histoire :
"Or donc , l'illustre et
bon géant Gargantua (...) s'en vint dans
le pays de Savoie, portant sa botte et le
nez en l'air, ce qui n'est point
recommandé dans ces régions...
Quand il parvint en un
lieu hérissé nommé Aravis, toujours
baguenaudant et regardant de tous côtés
sauf où il était bon de le faire, il
s'en vint donner en plein du pied droit
dans une montagne fort épaisse; et
cependant, tant étaient grandes la force
et la puissance du bon géant, ne s'y fit
à lui-même aucun mal, mais seulement un
fort grand trou à travers ladite
montagne dont le morceau vola en éclat
parmi les airs, et s'alla planter avec un
épouvantable fracas et gros tourbillon
de poussière à plus de dix lieues vers
le sud, dans une terre nommée
Beaufortain où il écrasa, en tombant,
trois sauterelles et un rat. Ce gros
morceau de roche y est toujours demeuré
depuis, planté tout droit, comme un
piquet, et fort inaccessible, auquel les
bergers du lieu donnent à présent le
nom de Pierre Menta".
La pierra menta veut
dire "la pierre milieu", c'est-à-dire
la pierre tombée en plein milieu.
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Un coin de Savoie, le
Beaufortain...
poème de René
BACHELARD
"Si vous n'avez
jamais parcouru la Savoie,
Vous ignorez encore cette exaltante joie
De gravir les sommets de neige couronnés,
Où ces torrents furieux, modestement sont nés.
Venez donc avec moi, faire ce beau voyage
A travers ces pays de forêts et d'alpages.
Vos jarrets vont enfin affronter le roc dur
Et vos poumons s'emplir avec bonheur d'air pur.
Voyez ces bruns chalets épars dans la montagne
Et que l'homme d'ici, de son pas lent regagne.
Montant sur le plateau par le rude sillon,
Nous entendrons là-haut sonner un carillon
Que pourrait envier nombre de cathédrales,
Et du rhododendron nous verrons les pétales.
Une insigne grandeur
plane sur ces hauts lieux,
Et presqu'à son insu, l'on s'imprègne de Dieu.
Cependant la Savoie est une mosaïque
Dont le moindre terroir offre son site unique.
Parmi les plus
fameux, voici le Beaufortain,
Et son antique bourg, château-fort et fortin,
Beaufort sur le Doron, coeur de l'amphithéâtre
Où paissent les troupeaux, où séjournent les pâtres;
Beaufort où prend naissance un trio de vallons,
Ne pouvant pas rêver de plus charmants fleurons
:
Car voici accroché au dessus de l'abîme,
Face au géant, roi de toutes nos cimes,
Hauteluce installé dans son nid d'aigle altier,
Semblant être mis là tout exprès pour veiller
Sur ce site imposant de montagnes altières
D'où tombent en grondant de joyeuses rivières.
Roselend, dont les
mains impies et étrangères
Vont submerger le sol, l'église et les chaumières.
Roselend, dominé par le Rocher du Vent,
Côtoyant son Doron, sauvage et mugissant.
Sur son tertre élevé, le modeste Bersend
Du vaste Beaufortain domine le versant.
Mais plus cher à mon coeur est le charmant
village
Que j'appris à connaître au déclin de mon âge,
Joyau blotti aux coeur de ce puissant écrin :
Le Grand-Mont, Plan-Villard, Parstire et
Mirantin;
Arêches, te voici, baigné dans la lumière
D'un soleil généreux une journée entière.
J'aime ton vieux passé, j'aime tes vieilles
gens,
J'aime ta vieille église et tes torrents
grondants;
J'aime aussi parcourir tes étroites ruelles
Que dénigrent certains, mais que je trouve
belles.
J'aime le beau vallon qui conduit à Ladray,
Et qui pour nous charmer fut mis là tout exprès.
J'aime l'étagement de Boudin, site unique,
Et qui fut déclaré, un jour, site historique.
J'aime ces tendres coins : Crégérel et Carroz;
J'aime les plus petits, ces enfants de hameaux
Qui s'égrènent le long des montantes prairies
Pour se nicher bien haut vers les cimes amies.
J'aime le chant rageur du vert Pontcellamont
Qui coule en rugissant tout au pied du Grand Mont
Et termine son cours dans la belle Argentine.
Que de fois, seul, montant vers l'alpage hautain,
J'ai rêvé que j'allais ainsi vers mon destin;
Et chaque année, ici, je viens et me recueille
Dans ce site enchanteur qui tendrement
m'accueille. "
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