Appliquée - 1886
Avec les grands-parents - 1892
Baptême - 1864
Cours d'écriture - 1865
Dimanche après-midi - 1861
Ecolier - 1881
Ecolière avec ardoise et panier à couture - 1878
Enfants allant à l'école sous un parapluie - 1884
Equipe d'enfants - 1868
Fille avec des cadeaux de Noël - vers 1899
Fille dormant dans la forêt - 1865
Fille écrivant - 1886
Fille épluchant des pommes de terre - 1886
Funérailles d'enfants - 1863
Garçon écrivant devant sa sœur - 1875
Jardin d'enfants - 1894
Jeune fille au tricot et au chat - 1903
Jeune fille avec deux chats - 1888
Jeune fille nourrissant les poules - 1865
Jeune fille se coiffant - 1887
La crèche - 1890
La crèche en promenade sur le pont - 1900
La fête du vin - 1865
La leçon Cours d'écriture - 1865
La Mariette aux fraises - 1884
La soupe populaire d'Anet - 1893
Le charlatan - 1879
L'école du village en Forêt Noire en 1848 (1896) - presque 40 élèves
Leçon de gymnastique - 1879
Le géomètre -1885
Le grand-père raconte une histoire - 1884
Le passe-temps des écoliers l'ours de neige près de Berne - 1873
Le petit chaperon rouge - 1883
Le loup était un danger dans la mesure où les populations n’ont pas les moyens de repousser et d’éradiquer le loup qui est l’ennemi public n°1.
À l’époque où il pullule, il y en a 15 à 20 000 et 1 % d’entre eux attaque l’homme.
Qu’il s’agisse de loup prédateur ou enragé, il s’en prend, en premier lieu, au gibier, aux animaux d’élevage et ensuite à l’être humain.
Il n’y a pas une année où il ne fasse des ravages. En temps de guerre, les loups prennent le dessus. Pendant et à la fin des guerres de Religion, entre 1590 et 1600, on assiste à une recrudescence des attaques.
Le Petit Poucet a bien existé car il y a des familles qui abandonnent leurs enfants. Des Petits Chaperons rouges, il y en a tout autant, voire davantage.
Le loup s’attaque aux êtres les plus vulnérables, en particulier aux enfants.
Il y a, dans les archives, plusieurs centaines de cas de fillettes de 7 à 12 ans, dévorées dans les années 1690 à 1694.
J’ai pu dresser, grâce à ces informations, le portrait-type du Petit Chaperon rouge et je cite notamment le nom de l’une d’entre elles, une gardienne de vaches, Marie Mignet, âgée de 11 ans, tuée le dimanche 1er février 1693, à l’orée des bois de Marcoussis.
C’est à cette époque que Perrault écrit ses Contes de ma mère l’Oye. Il sait qu’il va toucher, dans les villes, un public intéressé car il s’inspire d’histoires vraies.
Le petit déjeuner - 1879
Le rêveur - 1908
Les enfants à leur tâche - vers 1900
Les enfants de la campagne - 1876
Les paysans et le journal- 1867
L'examen scolaire - 1862
Louise Anker - 1874
Mariage civil - 1887
Marie Anker écrivant - 1880
Promenade d'école - 1872
Albert Anker (1831 - 1910)
Albert Anker, né le 1er avril 1831 et mort le 16 juillet 1910 à Anet (canton de Berne), est un illustrateur et peintre suisse. On l'appelle souvent le « peintre national » de la Suisse en raison de ses représentations populaires de la vie rurale de son pays au XIXe siècle.
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Biographie
Albert Anker est le deuxième enfant du vétérinaire d’Anet, Samuel Anker (1791–1860). Il va à l'école à Neuchâtel, où, en compagnie d'Auguste Bachelin, il suit ses premiers cours de dessin chez Louis Wallinger entre 1845 et 1848. Il étudie ensuite au gymnase de Kirchenfeld à Berne, où il obtient sa maturité en 1851. Anker entreprend ensuite des études de théologie à l'université de Berne, qu'il poursuit à celle de Halle, en Allemagne. Mais il écrit à son père à Noël 1853, de Iéna, qu'il se sent irrésistiblement attiré par une carrière artistique : « Toute profession est belle lorsqu'elle est accomplie avec sincérité et conscience ».
Anker se rend alors à Paris, pour étudier dans l'atelier du peintre suisse Charles Gleyre. Celui-ci, malgré la rigueur académique de son enseignement, a formé toute une génération d'élèves talentueux comme Renoir ou Monet. Le jeune Albert, au tempérament créatif, s'est senti bridé par cet enseignement extrêmement technique. Toutefois ses natures mortes caressées par la lumière témoignent de la maîtrise acquise chez Gleyre. Ce cercle d'artistes comprend également l'aquarelliste Henri Zuber, dont le cousin, le juge Armand Weiss, lie amitié avec Anker.
Puis, entre 1855 et 1860, il suit les cours de l'École nationale supérieure des beaux-arts. Il installe ensuite un studio dans la maison de ses parents et participe régulièrement à des expositions en Suisse et à Paris. Anker épouse, en 1864, Anna Rüfli, de Langnau. Le couple a six enfants dont deux meurent très jeunes, les quatre autres Louise, Marie, Maurice et Cécile apparaissent dans certaines de ses peintures. En 1866, Albert Anker commence à faire des maquettes pour le céramiste Théodore Deck ; au fil des ans, il va réaliser plus de 300 dessins pour des faïences. La même année, il reçoit la médaille d'or du Salon de Paris pour "Fille dormant dans la forêt" (1865) et "Cours d'écriture" (1865).
La famille Anker passe généralement l'hiver à Paris et l'été à Anet. Entre 1870 et 1874, il est élu député au Grand Conseil du canton de Berne, où il soutient la construction du Musée des beaux-arts. Anker voyage beaucoup, il se rend à Bruxelles, Anvers, Gand, Lille, passe l'hiver 1883-1884 à l'Académie Colarossi où il réalise des aquarelles, puis part pour l'Italie. Anker est membre de la Commission fédérale des beaux-arts, une première fois de 1889 à 1893, puis de 1895 à 1898.
En 1890, il renonce à son domicile parisien pour demeurer uniquement à Anet. Il siège, dès 1891, à la commission fédérale de la fondation Gottfried Keller. Anker est membre du jury de l'Exposition internationale d'art de Munich, en 1897. Il effectue, en 1899, son dernier voyage à Paris. L'université de Berne lui confère, en 1900, le titre de docteur honoris causa.
En septembre 1901, Anker est victime d'une attaque qui paralyse temporairement sa main droite. A cause de cette invalidité, il ne lui est plus possible de travailler sur de grandes toiles. Dans une position de travail qui lui est confortable - assis sur une chaise et la feuille de papier posée sur les genoux - il peint des aquarelles, plus de 500, dont le croquis au crayon est minimaliste.
Albert Anker meurt le 16 juillet 1910 à Ins. Deux expositions commémoratives sont organisées, la première au Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel du 1er au 30 novembre 1910, puis au Musée des beaux-arts de Berne du 15 janvier au 12 février 1911.
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Représentations enfantines
Dans la peinture européenne du XIXe siècle, Anker est l'un des plus importants créateurs de représentations enfantines. Il a peint environ 600 huiles, dont plus de 250 tableaux d'enfants, seuls ou en groupe. Dans Knöchelspiel, de 1864, il peint des enfants jouant aux osselets, un jeu de groupe qui leur permet l'acquisition de compétences pour leur vie future au sein de la société. La Petite Fille aux Dominos reflète une concentration quasi-adulte de l'enfant, tout en préservant la fraîcheur de son âge.
Le talent d'Anker restitue le charme simple et attachant d'un regard juvénile. La sensibilité du peintre ressort de ses portraits d'enfants rêveurs ou graves, dont l'innocence nous interpelle. L'artiste nous renvoie au temps où nous étions nous-mêmes des « petits ».
Le monde des enfants d'Anker montre le changement éducatif en Europe au XIXe siècle, tel que nous le rencontrons dans l'esprit humaniste des Suisses Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) et Johann Heinrich Pestalozzi (1746-1827). L’œuvre d'Anker le raconte au travers de nombreuses représentations d'élèves au tableau noir, tenant une plume, lisant ou portant une ardoise. C'est un gros progrès par rapport aux générations précédentes d'enfants, placés dans les garderies des fabriques où travaillaient leurs mères. Ce n'est qu'en 1874 que l'enseignement primaire obligatoire est ancré dans la Constitution suisse.
atelier d'Albert Anker
maison d'Albert Anker
timbre 100e anniversaire de la mort d'Albert Anker
Musique : Robert Schumann Scènes d'enfants Opus 15 N° 12 "L'enfant s'endort" - 1,52 Mo - 1 mn 53
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Image de fond de la page : Promenade d'école - 1872
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