Albert Anker peintre des enfants

Appliquée - 1886

Appliquée - 1886

 

Avec les grands-parents - 1892

Avec les grands-parents - 1892

 

Baptême - 1864

Baptême - 1864

 

Cours d'écriture - 1865

Cours d'écriture - 1865

 

Dimanche après-midi - 1861

Dimanche après-midi - 1861

 

Ecolier - 1881

Ecolier - 1881

 

Ecolière avec ardoise et panier à couture - 1878

Ecolière avec ardoise et panier à couture - 1878

 

Enfants allant à l'école sous un parapluie - 1884

Enfants allant à l'école sous un parapluie - 1884

 

Equipe d'enfants - 1868

Equipe d'enfants - 1868

 

Fille avec des cadeaux de Noël - vers 1899

Fille avec des cadeaux de Noël - vers 1899

 

Fille dormant dans la forêt - 1865

Fille dormant dans la forêt - 1865

 

Fille écrivant - 1886

Fille écrivant - 1886

 

Fille épluchant des pommes de terre - 1886

Fille épluchant des pommes de terre - 1886

 

Funérailles d'enfants - 1863

Funérailles d'enfants - 1863

 

Garçon écrivant devant sa sœur - 1875

Garçon écrivant devant sa sœur - 1875

 

Jardin d'enfants - 1894

Jardin d'enfants - 1894

 

Jeune fille au tricot et au chat - 1903

Jeune fille au tricot et au chat - 1903

 

Jeune fille avec deux chats - 1888

Jeune fille avec deux chats - 1888

 

Jeune fille nourrissant les poules - 1865

Jeune fille nourrissant les poules - 1865

 

Jeune fille se coiffant - 1887

Jeune fille se coiffant - 1887

 

La crèche - 1890

La crèche - 1890

 

La crèche en promenade sur le pont - 1900

La crèche en promenade sur le pont - 1900

 

La fête du vin - 1865

La fête du vin - 1865

 

La leçon Cours d'écriture - 1865

La leçon Cours d'écriture - 1865

 

La Mariette aux fraises - 1884

La Mariette aux fraises - 1884

 

La soupe populaire d'Anet - 1893

La soupe populaire d'Anet - 1893

 

Le charlatan - 1879

Le charlatan - 1879

 

L'école du village en Forêt Noire en 1848 (1896) - presque 40 élèves

L'école du village en Forêt Noire en 1848 (1896) - presque 40 élèves

 

Leçon de gymnastique - 1879

Leçon de gymnastique - 1879

 

Le géomètre -1885

Le géomètre -1885

 

Le grand-père raconte une histoire - 1884

Le grand-père raconte une histoire - 1884

 

Le passe-temps des écoliers l'ours de neige près de Berne - 1873

Le passe-temps des écoliers l'ours de neige près de Berne - 1873

 

Le petit chaperon rouge - 1883

Le petit chaperon rouge - 1883

Le loup était un danger dans la mesure où les populations n’ont pas les moyens de repousser et d’éradiquer le loup qui est l’ennemi public n°1.
À l’époque où il pullule, il y en a 15 à 20 000 et 1 % d’entre eux attaque l’homme.
Qu’il s’agisse de loup prédateur ou enragé, il s’en prend, en premier lieu, au gibier, aux animaux d’élevage et ensuite à l’être humain.
Il n’y a pas une année où il ne fasse des ravages. En temps de guerre, les loups prennent le dessus. Pendant et à la fin des guerres de Religion, entre 1590 et 1600, on assiste à une recrudescence des attaques.

Le Petit Poucet a bien existé car il y a des familles qui abandonnent leurs enfants. Des Petits Chaperons rouges, il y en a tout autant, voire davantage.
Le loup s’attaque aux êtres les plus vulnérables, en particulier aux enfants.
Il y a, dans les archives, plusieurs centaines de cas de fillettes de 7 à 12 ans, dévorées dans les années 1690 à 1694.
J’ai pu dresser, grâce à ces informations, le portrait-type du Petit Chaperon rouge et je cite notamment le nom de l’une d’entre elles, une gardienne de vaches, Marie Mignet, âgée de 11 ans, tuée le dimanche 1er février 1693, à l’orée des bois de Marcoussis.
C’est à cette époque que Perrault écrit ses Contes de ma mère l’Oye. Il sait qu’il va toucher, dans les villes, un public intéressé car il s’inspire d’histoires vraies.

Le petit déjeuner - 1879

Le petit déjeuner - 1879

 

Le rêveur - 1908

Le rêveur - 1908

 

Les enfants à leur tâche - vers 1900

Les enfants à leur tâche - vers 1900

 

Les enfants de la campagne - 1876

Les enfants de la campagne - 1876

 

Les paysans et le journal- 1867

Les paysans et le journal- 1867

 

L'examen scolaire - 1862

L'examen scolaire - 1862

 

Louise Anker - 1874

Louise Anker - 1874

 

Mariage civil - 1887

Mariage civil - 1887

 

Marie Anker écrivant - 1880

Marie Anker écrivant - 1880

 

Promenade d'école - 1872

Promenade d'école - 1872

 


Albert Anker (1831 - 1910)

Albert Anker, né le 1er avril 1831 et mort le 16 juillet 1910 à Anet (canton de Berne), est un illustrateur et peintre suisse. On l'appelle souvent le « peintre national » de la Suisse en raison de ses représentations populaires de la vie rurale de son pays au XIXe siècle.

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Biographie

Albert Anker est le deuxième enfant du vétérinaire d’Anet, Samuel Anker (1791–1860). Il va à l'école à Neuchâtel, où, en compagnie d'Auguste Bachelin, il suit ses premiers cours de dessin chez Louis Wallinger entre 1845 et 1848. Il étudie ensuite au gymnase de Kirchenfeld à Berne, où il obtient sa maturité en 1851. Anker entreprend ensuite des études de théologie à l'université de Berne, qu'il poursuit à celle de Halle, en Allemagne. Mais il écrit à son père à Noël 1853, de Iéna, qu'il se sent irrésistiblement attiré par une carrière artistique : « Toute profession est belle lorsqu'elle est accomplie avec sincérité et conscience ».

Anker se rend alors à Paris, pour étudier dans l'atelier du peintre suisse Charles Gleyre. Celui-ci, malgré la rigueur académique de son enseignement, a formé toute une génération d'élèves talentueux comme Renoir ou Monet. Le jeune Albert, au tempérament créatif, s'est senti bridé par cet enseignement extrêmement technique. Toutefois ses natures mortes caressées par la lumière témoignent de la maîtrise acquise chez Gleyre. Ce cercle d'artistes comprend également l'aquarelliste Henri Zuber, dont le cousin, le juge Armand Weiss, lie amitié avec Anker.

Puis, entre 1855 et 1860, il suit les cours de l'École nationale supérieure des beaux-arts. Il installe ensuite un studio dans la maison de ses parents et participe régulièrement à des expositions en Suisse et à Paris. Anker épouse, en 1864, Anna Rüfli, de Langnau. Le couple a six enfants dont deux meurent très jeunes, les quatre autres Louise, Marie, Maurice et Cécile apparaissent dans certaines de ses peintures. En 1866, Albert Anker commence à faire des maquettes pour le céramiste Théodore Deck ; au fil des ans, il va réaliser plus de 300 dessins pour des faïences. La même année, il reçoit la médaille d'or du Salon de Paris pour "Fille dormant dans la forêt" (1865) et "Cours d'écriture" (1865).

La famille Anker passe généralement l'hiver à Paris et l'été à Anet. Entre 1870 et 1874, il est élu député au Grand Conseil du canton de Berne, où il soutient la construction du Musée des beaux-arts. Anker voyage beaucoup, il se rend à Bruxelles, Anvers, Gand, Lille, passe l'hiver 1883-1884 à l'Académie Colarossi où il réalise des aquarelles, puis part pour l'Italie. Anker est membre de la Commission fédérale des beaux-arts, une première fois de 1889 à 1893, puis de 1895 à 1898.

En 1890, il renonce à son domicile parisien pour demeurer uniquement à Anet. Il siège, dès 1891, à la commission fédérale de la fondation Gottfried Keller. Anker est membre du jury de l'Exposition internationale d'art de Munich, en 1897. Il effectue, en 1899, son dernier voyage à Paris. L'université de Berne lui confère, en 1900, le titre de docteur honoris causa.

En septembre 1901, Anker est victime d'une attaque qui paralyse temporairement sa main droite. A cause de cette invalidité, il ne lui est plus possible de travailler sur de grandes toiles. Dans une position de travail qui lui est confortable - assis sur une chaise et la feuille de papier posée sur les genoux - il peint des aquarelles, plus de 500, dont le croquis au crayon est minimaliste.

Albert Anker meurt le 16 juillet 1910 à Ins. Deux expositions commémoratives sont organisées, la première au Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel du 1er au 30 novembre 1910, puis au Musée des beaux-arts de Berne du 15 janvier au 12 février 1911.

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Représentations enfantines

Dans la peinture européenne du XIXe siècle, Anker est l'un des plus importants créateurs de représentations enfantines. Il a peint environ 600 huiles, dont plus de 250 tableaux d'enfants, seuls ou en groupe. Dans Knöchelspiel, de 1864, il peint des enfants jouant aux osselets, un jeu de groupe qui leur permet l'acquisition de compétences pour leur vie future au sein de la société. La Petite Fille aux Dominos reflète une concentration quasi-adulte de l'enfant, tout en préservant la fraîcheur de son âge.

Le talent d'Anker restitue le charme simple et attachant d'un regard juvénile. La sensibilité du peintre ressort de ses portraits d'enfants rêveurs ou graves, dont l'innocence nous interpelle. L'artiste nous renvoie au temps où nous étions nous-mêmes des « petits ».

Le monde des enfants d'Anker montre le changement éducatif en Europe au XIXe siècle, tel que nous le rencontrons dans l'esprit humaniste des Suisses Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) et Johann Heinrich Pestalozzi (1746-1827). L’œuvre d'Anker le raconte au travers de nombreuses représentations d'élèves au tableau noir, tenant une plume, lisant ou portant une ardoise. C'est un gros progrès par rapport aux générations précédentes d'enfants, placés dans les garderies des fabriques où travaillaient leurs mères. Ce n'est qu'en 1874 que l'enseignement primaire obligatoire est ancré dans la Constitution suisse.

atelier d'Albert Anker

atelier d'Albert Anker

 

maison d'Albert Anker

maison d'Albert Anker

 

timbre 100e anniversaire de la mort d'Albert Anker

timbre 100e anniversaire de la mort d'Albert Anker

 

 


Musique : Robert Schumann Scènes d'enfants Opus 15 N° 12 "L'enfant s'endort" - 1,52 Mo - 1 mn 53

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Image de fond de la page : Promenade d'école - 1872


 

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