Jules Bastien-Lepage La vie paysanne

All Soul's Day

All Soul's Day
Jour de Toussaint

 

At harvest time

At harvest time
Au temps de la récolte

 

Fishing children

Fishing children
Les enfants pêcheurs

 

Girl with basket of flowers

Girl with basket of flowers
Marchande de fleurs à Londres

 

Going to school

Going to school
Aller à l'école

 

Hay making

Hay making
Les foins

 

Her grandfather

Her grandfather
Mon grand-père

 

In spring

In spring
Au printemps

 

Joan Of Arc

Joan Of Arc
Jeanne d'Arc

 

Joan Of Arc - detail

Joan Of Arc - detail
Jeanne d'Arc - détail

 

Lorsqu'après la guerre franco-prussienne de 1871, la Lorraine, patrie de Jeanne d'Arc, fut à nouveau retenue captive par les envahisseurs, les Lorrains se rallièrent au symbole de Jeanne d'Arc qui, quatre cents ans plus tôt, avait rallié l'armée française contre la Envahisseurs anglais. Lorrain inspiré par la soudaine pertinence de l'image de Jeanne d'Arc, Jules Bastien-Lepage entreprend en 1875 les esquisses de ce portrait grandeur nature de Jeanne d'Arc la montrant au moment où elle reçoit son premier appel aux armes contre le Envahisseurs anglais de 1424. Bastien-Lepage capture la soudaineté de l'appel en montrant derrière elle la chaise renversée d'où elle vient de bondir sur son rouet ainsi que le bord mouillé de sa robe qui vient d'effleurer la rosée des mauvaises herbes. le jardin à l'arrière de la maison de ses parents. Le tableau de 2,5 mètres de haut est exposé au Metropolitan Museum of Art de New York. L'énorme tableau a été réalisé en joignant deux panneaux de toile verticaux et des cadres le long de la ligne verticale passant par le bord droit de la maison en arrière-plan. On peut voir les saints Michael , Margaret et Catherine, presque transparents, planant en arrière-plan devant la maison, attendant sa décision. Jules Bastien, dit Jules Bastien-Lepage, né le 1er novembre 1848 à Damvillers et mort à 36 ans le 10 décembre 1884 à Paris, est un peintre et graveur naturaliste français.

London bootblack

London bootblack
Le cireur de chaussures de Londres

 

No wick, nothing doing

No wick, nothing doing
Pas de mèche à allumer, l'allumeur de réverbères n'a rien à faire

 

October - The potato crop

October - The potato crop
Octobre - La récolte de pommes de terre

 

Peasants at rest

Peasants at rest
Paysans au repos

 

Poor Fauvette

Poor Fauvette
Pauvre Fauvette petite fille sauvage

 

Portrait of Sarah Bernhardt

Portrait of Sarah Bernhardt
Portrait de Sarah Bernhardt

 

Rustic love

Rustic love
L'amour au village

 

The little chimney sweep

The little chimney sweep
Le petit ramoneur

 

The little lord

The little lord
Le petit lord

 

The little shepherdess

The little shepherdess
La petite bergère

 

The mendiant

The mendiant
Le mendiant

 

The ripened wheat

The ripened wheat
Le blé mûr

 

The small blind begger asleep

The small blind begger asleep
Le petit mendiant aveugle endormi

 

The song of spring

The song of spring
La chanson du printemps

 

Weary

Weary
Fatiguée

 

Woodgatherer

Woodgatherer
Le ramasseur de bois

 

Woodgatherer - detail

Woodgatherer - detail
Le ramasseur de bois - détail

 

Woodgatherer - detail

Woodgatherer - detail
Le ramasseur de bois - détail

 

aieasypic style painter Jules Bastien-Lepage - 1

aieasypic style painter Jules Bastien-Lepage - 1

 

aieasypic style painter Jules Bastien-Lepage - 2

aieasypic style painter Jules Bastien-Lepage - 2

 

aieasypic style painter Jules Bastien-Lepage - 3

aieasypic style painter Jules Bastien-Lepage - 3

 

aieasypic style painter Jules Bastien-Lepage - 4

aieasypic style painter Jules Bastien-Lepage - 4

 

aieasypic style painter Jules Bastien-Lepage - 5

aieasypic style painter Jules Bastien-Lepage - 5

 

aieasypic style painter Jules Bastien-Lepage - 6

aieasypic style painter Jules Bastien-Lepage - 6

 


Jules Bastien-Lepage (1848 - 1884) - Français

Jules Bastien, dit Jules Bastien-Lepage, né le 1er novembre 1848 à Damvillers et mort à 36 ans le 10 décembre 1884 à Paris, est un peintre et graveur naturaliste français.

Fils de Claude Bastien et de Catherine Adèle Lepage, Jules Bastien-Lepage naît à Damvillers, près de Verdun, dans un milieu modeste et humble de propriétaires terriens et de paysans. Il suit des études secondaires à Verdun au lycée Buvignier et, muni de son baccalauréat ès-sciences après une scolarité sans relief particulier, où il manifesta une timide vocation artistique1, il arrive à Paris en 1867. Il entre à l'administration générale des Postes en tant que surnuméraire, ce qui lui laisse le temps de travailler le dessin. La situation n'est cependant pas glorieuse. À la même époque, il tente le concours de l'École des beaux-arts de Paris. Il ne sera pas reçu mais pourra fréquenter les cours en tant qu'aspirant. L'année suivante, il est admis dans l'atelier d'Alexandre Cabanel où il s'entraîne à dessiner. Le 20 octobre 1868, il est enfin reçu premier au concours et entre aux Beaux-Arts dans la section peinture ainsi que son ami Raphaël Collin. Commencent alors de nombreuses démarches pour l'allocation de bourses et aides financières diverses. Il débute au Salon de 1870 avec un portrait qui ne fut pas remarqué.

En 1873, il expose Au printemps et, en 1874, Mon Grand-père, tous deux particulièrement appréciés par les critiques. Il obtient une médaille de troisième classe pour le portrait de son grand-père au Salon de 1874. En 1875, l'Annonciation aux bergers lui permet d'être deuxième au grand prix de Rome. Il va hésiter entre deux directions : les thèmes traditionnels et ses goûts pour les scènes de la vie paysanne. Peintre de la vie rurale, il aime travailler près des paysans, les suivre dans leurs occupations quotidiennes. Viendront : Saison d'octobre, Le Père Jacques, L'Amour au village, Le Faucheur aiguisant sa faux, etc.

Pendant la décennie suivante, il exerce une grande influence sur les jeunes peintres, en France, dans toute l'Europe et en Amérique du Nord.

Dans le parc des Rainettes à Damvillers, alors vaste verger, il souhaite créer un atelier de plein air. Il y reçoit des personnalités, telles que le frère du roi de Serbie ou l'écrivain André Theuriet. Parallèlement, il fait une carrière de grand portraitiste par un travail qui rappelle la facture du réalisme flamand dans ses dimensions modestes et sa technique précise. Ce sont les portraits du prince de Galles, d'Albert Wolff, de Madame Godillot, de Juliette Drouet, de Sarah Bernhardt, etc.

Marie Bashkirtseff lui voue une admiration profonde. Il ne travaille guère plus de dix ans et, pourtant, il laisse une œuvre originale et innovante. Ses toiles figurent dans les plus grands musées du monde : Paris, Londres, New York, Moscou, Melbourne, Philadelphie… Il compte notamment parmi ses élèves Elena Samokich-Soudkovskaïa.

Jules Bastien-Lepage meurt le 10 décembre 1884 à 36 ans dans son atelier de la rue Legendre, dans le 17e arrondissement de Paris, d'une tumeur cancéreuse placée entre l'abdomen et l'épigastre. Après sa mort, c'est son frère Émile qui donna au jardin des Rainettes son aspect de parc.

Le musée Jules Bastien-Lepage de Montmédy (Meuse) est consacré à son œuvre.

Jules Bastien-Lepage est un des principaux représentants du naturalisme en peinture.

Une analyse du tableau de Bastien-Lepage par le critique Paul Mantz permet de mieux comprendre la complexité des réactions de l'époque devant ces images de moments de repos après des travaux pénibles : « Cette paysanne est un monument de sincérité, un type dont on se souviendra toujours. Elle est très hâlée par le soleil, elle est laide... Elle reprendra son dur travail, elle rentrera dans les fatalités de la vie réelle. Mais pendant cette rude journée, l'âme aura eu son entracte. De tous les tableaux du Salon, y compris les tableaux religieux, la composition de Bastien-Lepage est celle qui contient le plus de pensée ».

Émile Zola et Bastien-Lepage
« On prétend parfois », écrivent Patricia Carles et Béatrice Desgranges, « que Zola a « lâché » les impressionnistes, qu'il n'aurait pas compris, pour se tourner vers des peintres comme Bastien-Lepage, dont il reconnaît les talents de portraitiste dès 1876 et qui fut son ami. » Une lecture attentive des textes montre qu'il n'en est rien. Fidèle à sa méthode critique, qui constate et analyse les évolutions objectives de l'histoire de l'art plus qu'elle ne définit des règles, Zola montre comment Bastien-Lepage, formé par Cabanel, a inconsciemment subi l'influence « de la formule impressionniste » dont il consacre le triomphe en l'affadissant, en la mettant « adroitement » à la portée du public. Mais le succès de Bastien-Lepage milite contre le peintre aux yeux de Zola : les vraies personnalités sont toujours en butte à l'hostilité de « la foule ». « Tous les créateurs ont rencontré au début de leur carrière une forte résistance, c'est une règle absolue, qui n'admet pas d'exception ; mais lui on l'applaudit, mauvais signe... »

Citation
« Je me suis mis à faire ce que je voyais, tâchant d'oublier ce qu'on m'avait appris ».


 

Musique : Gymnopédie - Eric Satie - 1,96 Mo - 2 mn 20 :

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