Fleurs sur le rebord de la fenêtre - 1894
Quand les enfants sont couchés - 1896
La correspondance - 1912
La cuisine - 1894-1897
Lisbeth pêchant à la ligne - 1895
Dans le coin - 1894
Petit déjeuner sous le grand bouleau - 1896
La cour et le lavoir - vers 1895
Réveillon de Noël - vers 1904
La première leçon - 1903
Matin de Noël - 1894
Esbjorn faisant son travail - 1908
La récolte des pommes - 1904
Karin sur la berge - 1908
Les coquelicots (à Grez-sur-Loing) - 1884
Eté à Grez-sur-Loing - 1882
Les potirons (à Grez-sur-Loing) - 1882
A la campagne (à Grez-sur-Loing) - 1883
Le fruit défendu (à Grez-sur-Loing) - 1882
L'anniversaire de Kersti - 1909
Brita, une chatte et une tartine beurrée - 1898
Petit Déjeuner dans la verdure - 1910-1913
La pêche aux écrevisses - 1894
Autour de la lampe du soir - 1900
Le Triste Petit Déjeuner de la lève-tard - 1900
Pour une petite partie de cartes - 1901
Le Devoir - 1898
La Fête au grenier - 1894-1897
La veillée de Noël à Sundborn - 1907
Repas du soir - 1905
Ecolière dans un intérieur - 1910
Brita en Idun -1901
Dans la mythologie nordique, Idun était la gardienne des pommes de jouvence
que croquaient les dieux quand ils se sentaient prendre de l'âge.
Karin L'Eté de la Saint-Martin - 1908
Karin Bergoo et sa fille Suzanne - 1885
Sous la lampe du soir - 1908
Soirée avant le voyage en Angleterre - 1909
La famille réunie pour le café de l'après-midi - 1906-1907
La maisonnette - 1896
La maison actuelle Lilla Hyttnas à Sundborn - 2022
Fleurs sur le rebord de la fenêtre - 2022
Carl Larsson (1853 - 1919)
Carl Olof Larsson, né le 28 mai 1853 à Stockholm et mort le 22 janvier 1919 à Sundborn, près de Falun, est un artiste suédois, principalement dessinateur et illustrateur, peintre et aquarelliste, peintre de cartons de tapisserie et de compositions murales, fresquiste et décorateur d'intérieur.
Par ses œuvres pittoresques et variées, ce peintre d'extraction modeste, francophile, a pu faire vivre sa famille de son labeur, conserver une farouche indépendance de pensée et affirmer des valeurs anticonformistes parfois contre le dogmatisme académique de son époque tout en devenant paradoxalement le peintre idyllique de la bourgeoisie suédoise. Il a été également très populaire en Allemagne.
Enfance et formation
Né dans une famille des plus modestes à Gamla Stan, la vieille ville de Stockholm, Carl Larsson a une enfance assez malheureuse. À l'âge de treize ans, il est dans une école pour enfants pauvres quand son professeur l'incite à postuler à la principskola de l'académie royale des arts de Suède, où il est finalement admis. Pour subvenir à ses besoins, il est durant les fins de semaine et fins de soirées retoucheur de photographies en 1866, puis, après 1871, dessinateur de la revue Kasper. Pendant ses premières années dans cette prestigieuse institution, il est peu à l'aise, étant très timide et se sentant inférieur à ses camarades bourgeois. En 1869, à seize ans, il passe dans une classe plus prestigieuse de la même académie, où il prend confiance en lui-même, s'investissant même dans la vie étudiante.
Devenu peintre d'histoire, il reçoit une médaille d'or pour ses contributions à l'histoire de la Suède. Grâce à quoi une bourse lui permet de gagner Paris en 1876/1877 et de passer quelques mois avec l'école de Barbizon. C'est au cours de ce premier séjour parisien qu'il découvre en 1876 la colonie scandinave établie à Grez-sur-Loing, près de Fontainebleau, une communauté d'artistes qui vit avec épouses et enfants. Il leur rend visite épisodiquement et commence à peindre des tableaux anecdotiques sur les simples joies de la vie à la campagne et dans les jardins. Ces toiles se situent dans le courant général d'alors dominé par l'impressionnisme, mais Carl Larsson y met une note personnelle, avec une finesse de trait combinée à une préférence pour les teintes vaporeuses et transparentes qui le conduiront de plus en plus à s'exprimer à travers l'aquarelle.
Tout en continuant à travailler comme illustrateur de livres ou des journaux ainsi qu'il l'a fait assidûment depuis de nombreuses années, il s'installe à Paris de 1880 à 1885. Son travail acharné de peintre académique n'est pas couronné de succès, mais le Suédois découvre et apprend avec avidité et fascination toutes les techniques françaises, souvent adaptées ou proches de celle du monde anglo-saxon. Ses idées anticonformistes se renforcent au contact du peintre suédois Ernst Josephson et des dessinateurs et artisans de l'illustration parisienne.
Interrogé en 1882 par la presse française, le jeune artiste prometteur répond avec franchise : « Je suis suédois et - tenez-vous bien - socialiste. Je veux faire profiter, je veux faire se réjouir, non pas un seul être, mais tous ». Son engagement n'apparaît nullement dogmatique et encore moins dépendant d'une ligne idéologique, il semble proche de l'anarcho-socialisme des milieux populaires et artistiques les mieux éduqués, mais l'aveu reste rare et singulier à l'époque.
En 1882, dans la communauté d'artistes à Grez-sur-Loing, qu'il fréquente assidûment depuis 1880, il rencontre la jeune Suédoise Karin Bergöö (1859–1928), qui devient son modèle. Il l'épouse à Stockholm le 11 juin 1883, au cours d'un bref séjour en Suède. Quelques jours après son retour à Grez, qui est d'après l'artiste « l'endroit idéal pour passer sa lune de miel », il peint l'aquarelle intitulée La Jeune Mariée. Cette époque est un tournant dans la vie de Larsson, qui peint certaines de ses plus importantes œuvres à Grez, délaissant la peinture à l'huile pour réaliser des aquarelles à sujets champêtres et à couleurs claires. Ce sont d'ailleurs deux aquarelles, intitulées La Citrouille et La Gelée blanche, médaillées au Salon des artistes français, qui lui apportent un vif succès à Paris et à Berlin. Présent dans la capitale allemande, le poète Jules Laforgue salue un maître de l'enluminure.
Un peintre intimiste de sa famille et de sa maison
La famille Larsson a huit enfants : Suzanne (1884), Ulf (1887, mort à 18 ans), Pontus (1888), Lisbeth (1891), Brita (1893), Mats (1894, mort à 2 mois), Kersti (1896) et Esbjörn (1900). À partir de l'installation progressive à Sundborn en Dalécarlie, la petite famille et la maison qu'il agrandit et ne cesse d'embellir tendent à devenir les principaux sujets de Larsson dès 1890. En 1888, alors que la famille réside à Stockholm, le père de Karin, Adolf Bergöö, offre une petite maison à Sundborn, près de Falun. Les époux la décorent et meublent suivant leurs goûts artistiques. A travers les livres et les peintures de Larsson, cette maison, d'abord résidence estivale puis maison de famille, est devenue une des demeures d'artistes les plus célèbres de par le monde. Elle est actuellement encore la possession des descendants de la famille, qui l'ouvrent tous les ans aux touristes de mai à octobre.
Il faut signaler que le décor lumineux de leur maison en Dalécarlie, qu'il soit représenté sur des séries d'aquarelles, reproduit à l'aide de photographies ou observé par l'œil du visiteur, a notablement influencé l'architecture et la décoration d'intérieur en Scandinavie.
Musique : El Noi de la Mare (l'Enfant de la Mère) - Muriel Anderson, Jean-Félix Lalanne
chant de Noël traditionnel catalan (berceuse) - 2,28 Mo - 2 mn 43
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Image de fond de la page : assemblage de peintures de Carl Larsson
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