Martine illustré par Marcel Marlier

 

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Martine à l'école

Lecture

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine à la montagne

Martine

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Martine et les quatre saisons

Lecture

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine chez tante Lucie

Martine

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Martine la nuit de Noël

Lecture

Martine pop-up

Martine pop-up

Martine pop-up

Martine pop-up

Martine pop-up

Martine pop-up

Martine

 

Martine

Martine est l'héroïne éponyme d'une série de soixante albums pour enfants, publiés entre 1954 et 2010, presque au rythme d'un par an, par l'éditeur belge Casterman.

Martine, l'héroïne, est une petite fille d'une dizaine d'années qui vit des « aventures » simples ancrées dans le quotidien. Phénomène de l'édition, une centaine de millions d'exemplaires d'albums de la série, dont plus d'un quart en langues étrangères, se sont vendus dans une trentaine de pays. Dans ces différentes langues, la petite héroïne a, le plus souvent, un autre prénom : Anita, Tiny, Debbie, Maja, Marika, Mary, Steffi, etc.

Les histoires, écrites par Gilbert Delahaye (1923-1997) puis, après la mort de celui-ci, par Jean-Louis Marlier (1963-2019), sont illustrées par Marcel Marlier (1930-2011), père de Jean-Louis. La série prend fin avec la mort de son dessinateur, les albums existants continuant néanmoins à être publiés.

À partir de 2021 paraissent annuellement des Martine, sous forme d'albums mélangeant dessins et photographies actuelles.

Avec ses frères Jean et Alain, son amie Nicole, ses amis, son chien Patapouf et le chat Moustache, Martine, petite fille âgée d'une dizaine d'années, vit des « aventures » qui restent en fait ancrées dans le quotidien. La plupart des albums présentent une activité : Martine va à la ferme, à la mer, à la montagne, au cirque, au zoo ; elle «fait » la cuisine, de la voile, de l'équitation, de la danse, du théâtre, etc. ; ou est confrontée à un événement relativement marquant de la vie enfantine : un déménagement, une hospitalisation, la naissance d'un petit frère...

Depuis le premier album Martine à la ferme, publié par Casterman en 1954 dans la collection Farandole, Martine est devenue un véritable phénomène de l'édition pour la jeunesse.

Gilbert Delahaye travaille alors aux éditions Casterman. Son directeur, apprenant qu'il est l'auteur de poésies et d'histoires pour enfants, lui demande d'imaginer les aventures d'une petite fille. C'est ainsi qu'à trente ans, il écrit Martine à la ferme.

Pour illustrer l'histoire, on fait appel à Marcel Marlier. À vingt-trois ans, il a déjà illustré plusieurs ouvrages. Il habite Tournai, en Belgique, où se trouve justement le siège des éditions Casterman. C'est là qu'il reçoit le texte de Martine à la ferme écrit par Gilbert Delahaye.

Dès sa parution, l'album connaît un succès immédiat et les aventures de Martine sont connues dans le monde entier.

Depuis l'an 2000, Casterman édite des fac-similés des titres de la série parus dans la collection Farandole (ont paru les dix-sept premiers titres). Les illustrations, qui ont fait le succès de la série, ont évolué au fil des années mais, d'une façon générale, sont d'un réalisme plutôt naïf. Le dessin est détaillé, les lumières sont flatteuses, les couleurs pastel. Un grand soin est apporté aux décors, aux tenues des personnages et surtout aux expressions de ceux-ci.

La première petite fille à servir de modèle à Martine est Marie-Paule Caes, âgée alors de 6 ans, dont les parents étaient des amis de Gilbert Delahaye, qui résidait alors dans le même village, Herseaux. Depuis 1976, Marie-Paule Caes vit en France sur la côte vendéenne à Saint-Hilaire-de-Riez.

La série témoigne d'un certain idéal des années 1950, 1960 et 1970. À partir des années 1980, la série devient beaucoup moins représentative de son époque. Dans les années 1980, des critiques la présentaient comme une œuvre rétrograde ou sexiste, mettant en scène un univers bourgeois dans ses préoccupations. La série demeure pourtant un « classique » de l'édition jeunesse.

En 2003, une rétrospective, Martine. Marcel Marlier, s'est tenue au festival de Blois.

En 2021 et 2022 paraissent les 61e et 62e albums, Martine au Louvre et Martine au château de Versailles, mélangeant dessins et photographies actuelles. Sur le même principe (mélange de dessins tirés des 60 aventures écrites par les auteurs agrémentant des photographies actuelles) paraît en mai 2023 Martine en Bretagne, le 63e album.



Les années 1950 : la naissance de Martine
En 1954, alors que naissent les premières séries destinées à la littérature de jeunesse, les éditions Casterman demandent à deux de leurs collaborateurs, Gilbert Delahaye, auteur et typographe, et Marcel Marlier, illustrateur, de créer une héroïne féminine pour les cinq à huit ans. Martine est née en plein baby-boom. Les enfants adhèrent massivement au nouveau concept de série qui leur permet de s’identifier à leurs héros et de les retrouver dans leur quotidien.

Le premier tome, Martine à la ferme, est le reflet de la société des années 1950. Martine, petite citadine indépendante, se rend pour le week-end à la campagne où elle s’amuse avec tous les animaux de la ferme. Marcel Marlier et Gilbert Delahaye se font les témoins de leur temps. La révolution agraire n’en est qu’à ses prémices. Si la population abandonne massivement les campagnes, elle tient à garder un contact avec ses racines rurales, quitte à les idéaliser. Dans les tomes suivants, Martine se rend au cirque, à la foire, à l’école, à la montagne... Dix ans après la fin de la guerre, la société retrouve le goût de vivre. Elle entend gâter ses enfants qui apprennent la vie en commun à travers diverses expériences.

Si l’on ressent le souhait de Marcel Marlier de reproduire la réalité, son dessin reste encore stylisé pour les personnages secondaires et les décors. Ainsi, dans Martine à la montagne, l’influence de Walt Disney est palpable, comme en témoignent ses animaux humanisés. De même l’empreinte de son premier maître, Albert Mercier, se ressent dans le choix et l’application des couleurs.

Durant toutes ces années, Marcel Marlier utilise exclusivement la gouache qui permet les retouches. Il atteint une parfaite maîtrise des fondus et dégradés par dissolution. Dès 1959, il recourt à la technique du pinceau ouvert pour donner plus de matière, comme on peut le constater dans le rendu de la neige de Martine à la montagne. À cette époque, le texte est nettement séparé de l’image, même si le cadre des dessins est parfois plus libre que le traditionnel rectangle.

Les années 1960 : témoignages d’une époque optimiste
Les années 1960 seront pour Marcel Marlier parmi les plus fécondes. Il s’inspire de l’art de vivre de ces années optimistes caractérisées par l’abondance. Martine bénéficie de tout le confort moderne. Les intérieurs reflètent l’enthousiasme ambiant pour le design des sixties et l’électroménager. L’illustrateur nous prouve à nouveau son souhait de croquer le réel sur le vif. L’engouement de l’époque pour les États-Unis est également bien présent au travers des voitures ou même du voyage que Martine effectue à New York, symbole de modernité. En un mot, Martine est une petite fille résolument libérée et dans l’air du temps. Elle expérimente tout ce que la société lui offre. La nature est, elle aussi, mise au service de l’homme et de son bon plaisir, vingt ans à peine après l’octroi des premiers congés payés.

En 1969, Marcel Marlier inaugure une nouvelle série, Jean-Lou et Sophie, dont il écrit également les textes. Il y traitera pendant plus de douze ans tous les thèmes qui lui tiennent à cœur, et principalement la nature. Techniquement, Marcel Marlier multiplie les expériences pour rendre ses sujets toujours plus réels : il abandonne petit à petit les aplats de couleurs, perfectionne les drapés, les attitudes, la représentation des mouvements et fait preuve d’un grand sens du détail. Il maîtrise de mieux en mieux la lumière et les ombres qu’il fait vibrer en ajoutant de la matière aux fondus. Dès 1965, il recourt à l’aérographe pour réaliser ceux-ci. Les arrière-plans sont plus fouillés, ont plus de profondeur. Il se détache de l’influence de Disney, même si parfois les animaux sont encore dotés de la parole. En 1966, les premières illustrations de pleine page à bord perdu apparaissent. Parfois, celles-ci se suivent comme dans une bande dessinée. Le texte s’intègre dorénavant à l’image.

Des années 1970 à nos jours : la soif d’apprendre et d’expérimenter
À partir des années 1970, Marcel Marlier se concentre sur la représentation de la nature sauvage ou domestiquée. Il nous transmet la fascination qu’elle exerce sur lui. La campagne devient le terrain de jeux et d’aventures favori de ses héros. Le thème de l’apprentissage est également au premier plan. Martine, petit rat de l’opéra ou encore Martine apprend à nager donnent à l’illustrateur l’opportunité de perfectionner le mouvement. Dans ce but, Marcel Marlier s’immerge pendant plusieurs semaines sur le terrain. Il assiste, en effet, à des cours de natation et aux répétitions de Dolorès Laga, danseuse au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles et au Ballet du XXe siècle. Il réalise alors des centaines de croquis préparatoires.

Dorénavant, Marcel Marlier mélange les techniques au gré de ses envies et des albums. Ici, il opte pour des décors à l’encre ou à l’aquarelle pour donner plus de présence à ses personnages. L’apparition du trait qui sertit ses personnages les place au premier plan de ses compositions. Là, il recourt à la photographie qu’il retouche. Il exploitera cette veine principalement dans Jean-Lou et Sophie à la campagne, Jean-Lou et Sophie au bord de la rivière et Jean-Lou et Sophie en Bretagne. Il l’abandonnera cependant pour retrouver une pleine liberté de composition. Ensuite, il utilise des crayons gras ou donne un effet toilé qu’il applique à l’ensemble de l’illustration ou juste aux arrière-plans. Nous sommes à l’apogée de sa quête de réalisme.

Exprimer avec délicatesse les sentiments
Si Martine est l’héroïne d’une série, elle n’en sera pas moins différente à chaque épisode. Elle suit la mode de son temps, change de coupe de cheveux, même ses traits se modifient d’un album à l’autre. Marcel Marlier a en effet toujours préservé une totale liberté sur ce point. Il préfère s’adapter à ses petits modèles que de pérenniser son personnage en le rendant immuable. Pour s’assurer de la crédibilité de ses personnages, Marcel Marlier réalisait aussi des centaines de croquis. Martine, en soixante ans d’existence, n’a donc pas pris une ride. Les lecteurs s’en accommodent parfaitement car ils sont, sans doute, plus intéressés par les sentiments qu’ils partagent avec leur amie. Comme Martine, ils éprouvent de la joie, mais aussi de la tristesse, de la peur ou encore de la douleur.

Un succès exceptionnel
Presque étranger au succès de l’héroïne qu’il a créée avec Gilbert Delahaye, Marcel Marlier est, avant toute chose, concentré sur son plaisir d’observer ses sujets pour les dessiner.

Il n’en reste pas moins qu’il a été l’un des pères, avec Gilbert Delahaye, d’un véritable phénomène éditorial, comme en témoignent les soixante-cinq millions d’exemplaires vendus en langue française et les trente-cinq millions en langues étrangères. Depuis leur création en Belgique, à Tournai, les aventures de Martine ont été traduites dans une trentaine de langues. Martine est actuellement présente dans quinze pays, de l’Italie à la Chine en passant par la Serbie, la Turquie, la Hongrie, la Pologne ou la Corée. Selon les langues, elle s’appelle Anita, Tiny, Maja, Zana, Debbie, Aysegul ou encore Marika.

L’œuvre qu’il a partagé avec son complice et ami Gilbert Delahaye, témoignage incontournable de la société de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle, a alimenté et alimente toujours l’imaginaire de millions d’enfants.

En octobre 2004, Marlier reçoit le prix Saint-Michel de l'illustration pour Martine.

Il meurt le 18 janvier 2011 à Tournai à l'âge de 80 ans.

Marine et Marcel Marlier

 


 

Musique : générique de Martine
0,703 Mo - 0 mn 58 :


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