La grande boucle des Mousquetaires à Mauperthuis

C'était le lundi 9 juillet 2018

 

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Musique : piano - Un jour - Piano - Les 3 mousquetaires - spectacle de Damien Sargue

La grande boucle des Mousquetaires à Mauperthuis
Randonnée : La grande boucle des Mousquetaires à Mauperthuis - 10 km
Mauperthuis : fontaine des communs - abreuvoir - pigeonnier - fresque de Renart - église
Saints : mairie - église - rivière de l'Aubetin - moulin de Maingérard - château des Côteaux - Moulin Laval - gué de Laval - la tour d'Artagnan - murs crénelés - le pont-levis - chasse-roues - le Paradis - Les Elysées - la maison des gardes - le moulin de Mistou - la pyramide
Saint-Augustin : Bréard - le moulin d'Epaillard - chapelle de Ste-Aubierge - lavoir - source - le moulin des Iles - le moulin de Saint-Augustin - lavoir
Mauperthuis : mairie-école de Mauperthuis


L'histoire de Mauperthuis est liée aux mousquetaires de l'illustre famille de vieille noblesse, les Montesquiou-Fezensac. Pourtant, la petite histoire commence plus tôt. Mauperthuis, en latin malum pertusum, signifie " mauvais passage ". Il est vrai que la forêt de Malvoisine fut longtemps le repaire de bandits de grands chemins. En 1220, Le Roman de Renart cite le goupil, seigneur du château de Mauperthuis, qui avait fait construire un pont où il demandait un droit de passage. Plus près de nous, au XVIIe siècle, la célèbre famille des Montesquiou prend possession du château. Le dernier, Anne-Pierre de Montesquiou, seigneur de Mauperthuis et de Coulommiers, le fait refaire à partir de 1761. Détruit à la Révolution, il subsiste de l'édifice la fontaine, le pigeonnier et le pavillon d'entrée, l'église et son presbytère. Dans l'église, que l'on peut visiter uniquement sur demande auprès de la mairie, on peut admirer une rareté, un tableau peint par Théophile Gautier qui tâtait aussi du pinceau. L'ancien parc, devenu propriété privée, est séparé en deux parties principales par la route. Le moulin de Mistou, également privé, possède une pyramide et l'ancienne tour des Gardes, crénelée. A signaler enfin la proximité de la jolie vallée de l'Aubetin et de sa chapelle de Sainte-Aubierge, ainsi que de parcours pédestres et VTT très agréables à faire à la belle saison.

Goupil, le renard (entre 1174 et 1250)
Le personnage
Le Roman de Renart est un ensemble de récits poétiques en langue romane, appelés dès le Moyen Âge « branches » (en octosyllabes), qui s’échelonnent de 1174 à 1250 : on en dénombre 25 à 27 formant un ensemble d’environ 25 000 vers. Divers auteurs, le plus souvent anonymes, y ont contribué. La branche I, la plus ancienne, est ainsi attribuée à Pierre de Saint-Cloud. Le succès de ces recueils est considérable.
Le rusé renard (goupil au Moyen Âge) y tient le rôle principal sous le nom de « Renart ». Ses aventures avec les autres animaux de la forêt, comme le loup Ysengrin, son ennemi juré, ou avec les humains qu’il croise, sont l’occasion d’histoires satiriques permettant de critiquer la société ou les travers de l’homme.
Son histoire avec la Seine-et-Marne
L’une des « branches » de ce récit à rebondissements a été rédigée par le curé de La Croix-en-Brie (branche IX).
Par ailleurs, les lieux fréquentés par Renart se situent pour la plupart en Brie : lui-même est un chevalier qui vit dans son château de Mauperthuis et hante la forêt de Malvoisine, non loin de la célèbre abbaye de Faremoutiers.

Un prestre de La Croix en Brie
Qui Damle Diex doint bone vie
Et ce que plus li atalente
A mis son estuide et s’entente
A faire une novele branche
De Renart qui tant set de ganche.
Un boen contierres, c’est la vroie,
Nos tesmoigne l’estoire a vraie.

Un prêtre de La Croix-en-Brie
-Que le Seigneur lui donne une sainte vie
Et comble ses plus chers désirs !-
A mis toute son application
A écrire une nouvelle branche
Sur Renart qui s’y connaît en ruse.
Un bon conteur, c’est la vérité,
Certifie que l’histoire est vraie.

Extrait du roman de Renart et sa transcription

À Mauperthuis, le château des Montesquiou

Plutôt qu’un parc, Mauperthuis évoque d’abord un château. Reconstruit entre 1764 et 1766 par Claude-Nicolas Ledoux, ce château s’inscrit dans un parc très régulier qui n’a rien à voir avec la mode naissante à l’époque, celle du jardin anglais ; il en est même le contraire. L’axe de composition, les effets de symétrie, le dessin des pièces d’eau, rien ne semble faire référence au site, qui n’est que variété, désordre « naturel », où les formes du relief, le fond de vallée, la multiplicité des sources, la diversité des boisements, constituent autant de motifs d’inspiration pour une esthétique du « pittoresque ». C’est peut-être la rigidité et la solennité de ce plan qui poussent le marquis de Montesquiou à demander un nouveau projet dans l’esprit du temps. Il s’adresse à Brongniart et Hubert Robert qui imaginent un parc utilisant toutes les ressources de la géographie pour évoquer l’Antiquité. La mise en scène des promenades fait ainsi découvrir différents édifices et fabriques. Le paysage agricole en arrière-plan, comme un prolongement du parc, participe à la mise en scène. Les moulins au bord de l’Aubetin sont intégrés à la composition, y deviennent d’autres fabriques : moulins de Mistou, de Laval et de Maingérard. Le problème des servitudes de passage qui partagent le domaine nécessite une solution audacieuse, en particulier pour passer sous ce qui est devenu la route départementale 402 : on crée un souterrain et on en maquille les accès par une double fabrique, une grotte à l’ouest, une pyramide côté est. La pyramide en pierre meulière, dont le sommet est volontairement ruiné, fait référence à la pyramide de Caius Cestius à Rome, dessinée par Piranèse, et qu’Hubert Robert a repris dans plusieurs de ses toiles. Ce passage de la grotte vers la pyramide, celui de l’ombre à la lumière, est en même temps celui de l’enfer vers les Élysées. Un Élysée où, au sortir de la pyramide, on découvrait un cénotaphe, un mausolée, lieu de séjour des âmes des héros. Plus loin, en remontant l’Aubetin, diverses fabriques ponctuaient encore la promenade, dans une progression insensible vers le paysage champêtre : la maison du garde de l’Élysée, l’île de la Charbonnière, la maison de la Cataracte, une colonne renversée près d’une source, le lac, le manoir des Côteaux, l’île de Jeux abritant une roue de fortune, et enfin le pavillon des Naïades. Ce dernier était une variation sur le thème de la cabane primitive : toit de chaume, colonnes en bois...

De ce décor, de cette évocation raffinée de l’Antiquité, que reste-t-il ? On pourrait conclure rapidement, pas grand chose. Ce serait mal regarder : l’essentiel semble toujours là, la beauté du site, du coteau, la végétation touffue et fraîche, les pieds dans l’eau, même sur les pentes où divaguent des sources multiples. On peut y relire Virgile, y ressentir la nature charnelle qu’il a aimée, le regard qu’il lui a porté, devenu le nôtre.

Dans le même temps s’y ressent l’annonce de la modernité : « Timidement, maladroitement, fidèlement et infidèlement, la métaphysique des jardins fait écho au changement d’image du monde. [...] Miroir d’un tout mobile et divisé, microcosme d’une nature en “fuite éternelle”, le jardin a cessé d’être un lieu de repos. L’inquiétude s’y installe de plein droit. » (Monique Mosser,Les Dérives de l’idylle) B. D.

À la Révolution, tout fut détruit, morcelé. Au début du XIXe siècle, le fils aîné, Anne-Élisabeth-Pierre de Montesquiou rachète le domaine des Côteaux qu’il agrandit et embellit par un beau parc à l’anglaise visible sur une aquarelle. Aquarelle appartenant à Anne-Pierre de Montesquiou, le descendant actuel.

L'Aubetin
L'Aubetin, rivière de 1ère catégorie, traverse la commune de Saints d'Est en Ouest, et ses nombreux méandres bordés d'arbres nous font penser, vus d'avion, à un serpent qui se chauffe au soleil.
L'Aubetin a conservé son charme reposant quand il traverse les pâturages et les anciens vergers, et a gardé son caractère sauvage dans les bois, où il est parfois difficile d'y pénétrer.
Le long de cette rivière, des anciens moulins ont été aménagés en habitations harmonieuses, agrémentant par leurs couleurs variées le fond de la vallée.
Le village de Saints, à flanc de côteau de l'Aubetin, profite largement du soleil, et, placé au centre de la commune, il permet aux habitants des nombreux hameaux d'y venir facilement.
De chaque côté de notre rivière, on trouve deux paysages différents au Nord des exploitations de grandes cultures, au Sud une partie beaucoup plus morcelée et plus boisée, avec de grands massifs forestiers.

Le château des Côteaux
Le "Château des Côteaux" appartenait au Fils du Marquis, le Comte Elisabeth-Pierre de Montesquiou, maire de Saints.
Il devint le 1er ministre de Napoléon, Grand Chambellan de l'Empereur.
Le château des Côteaux, dépendance et pavillon de chasse du château de Mauperthuis, construit et paysagé à la fin du xviiie siècle par Brongniart et Ledoux. Ce château a abrité durant de nombreuses années une école privée baptisée le Paraclet, c'est pourquoi, dans la région, on le connait aussi sous ce nom. Son parc, d'environ 19 hectares, est traversé par la rivière Aubetin. Il était autrefois décoré de statues, de pavillons, de folies, de fontaines, aménagements aujourd'hui disparus. Il possédait également une chapelle. Presque totalement détruit dans les années 2000, on peut encore apercevoir sa façade, bâtie au XIXe siècle dans le genre gothique anglais.

En revanche, les communs existent toujours. On peut en voir le séchoir à papier, situé le long de la route de Laval en face du moulin du même nom situé, lui, sur la commune de Mauperthuis. Le château, les communs et le parc forment aujourd'hui deux propriétés privées distinctes et ne se visitent pas. En traversant le gué de Laval, on peut remonter de l'autre côté par un chemin et découvrir la tour de Brongniart, seul vestige des embellissements d'origine, bâtie dans le style médiéval. Cette tour possédait, jusqu'au début du XXe siècle, un pont-levis qui permettait de passer au-dessus du chemin pour se rendre dans une autre partie du parc qui s'étendait, à l'origine, jusqu'au village de Mauperthuis où il rejoignait celui du château principal. Ce pont-levis est visible sur des cartes postales anciennes. De nos jours, il est possible de deviner son emplacement en observant l'architecture de la tour et celle du mur qui lui fait face.

Théophile Gautier, dont l'oncle était intendant au château, vint jouer, enfant, dans le parc et se baigner au gué de Laval. Il décrit la propriété telle qu'elle était au xixe siècle dans Mademoiselle de Maupin.

Théophile Gautier et Mauperthuis
Le grand écrivain Théophile Gautier (1811-1872) vint régulièrement voir ses grands-parents à Mauperthuis. Voici comment il décrit dans son roman « Mademoiselle de Maupin » la tour d'Artagnan et les murs crénelés : « L’inégalité du terrain et les batardeaux élevés pour le service du moulin font qu’en plusieurs endroits la rivière a des chutes de quatre à cinq pieds de hauteur, et rien n’est plus agréable que d’entendre gazouiller toutes ces cascatelles à côté de soi, le plus souvent sans les voir, car les osiers et les sureaux qui bordent le rivage y forment un rideau presque impénétrable ; mais toute cette portion du parc n’est en quelque sorte que l’antichambre de l’autre partie : une grande route qui passe au travers de cette propriété la coupe malheureusement en deux, inconvénient auquel on a remédié d’une manière fort ingénieuse. Deux grands murs crénelés, remplis de barbacanes et de meurtrières imitant une forteresse ruinée, se dressent de chaque côté de la route ; une tour où s’accrochent des lierres gigantesques, et qui est du côté du château, laisse tomber sur le bastion opposé un véritable pont-levis avec des chaînes de fer qu’on baisse tous les matins. – On passe par une belle arcade ogive dans l’intérieur du donjon, et de là dans une seconde enceinte, où les arbres, qui n’ont pas été coupés depuis plus d’un siècle, sont d’une hauteur extraordinaire, avec des troncs noueux emmaillotés de plantes parasites, et les plus beaux et les plus singuliers que j’aie jamais vus (…) ». (éd. Folio classique, 1973, p. 152-153)

Théophile Gautier décrit son arrivée à Mauperthuis :
« La route plonge dans une vallée étroite, dont le fond est occupé par une petite rivière qu'elle enjambe par un pont d'une seule arche, puis remonte à grands pas par le revers opposé où est assis le village dont on voit poindre le clocher d'ardoises entre les toits de chaume et les têtes rondes des pommiers. L'horizon n'est pas très vaste, car il est bordé, des deux côtés, par la crête du coteau, mais il est riant, et repose l'œil. A côté du pont, il y a un moulin et une fabrique en pierres rouges en forme de tour ; des aboiements presque perpétuels, quelques braques et quelques jeunes bassets à jambes torses qui se chauffent au soleil devant la porte vous apprendraient que c'est là que demeure le garde-chasse, si les buses et les fouines, clouées aux volets, pouvaient vous laisser un moment dans l'incertitude. » (Mademoiselle de Maupin)

Moulin d'Epaillard ou le Paillard
A l'origine, il servit de moulin pour le meunier. Au XIXe siècle, le site sera transformé en scierie permettant d'utiliser la force hydraulique du moulin à aube. La roue disparue mesurait 5 mètres de diamètre.

La source et le lavoir de Sainte Aubierge
La source et le lavoir de Sainte Aubierge sont associés à la Chapelle Sainte Aubierge, située en hauteur. Le lavoir était autrefois utilisé pour les lessives, tandis que la source était prisée pour son eau pure.
Aujourd'hui, la source est accessible au public mais n'est plus potable. Elle est protégée des intempéries par une petite construction maçonnée située entre le lavoir et la chapelle.
Perdu en pleine campagne, le lieu est doté d'un espace vert calme et reposant, situé entre champs et forêts.

Chapelle Saint-Aubierge
Cette chapelle date du XVIIIe siècle et a été récemment restaurée au début du XXIe siècle.
Sainte Aubierge était la fille d'un roi d'Angleterre du VIIe siècle. Elle se retire par la suite au monastère de Faremoutiers avec sa soeur Sédride. Succédant à Sédride, elle est la troisième abbesse de l'abbaye fondée par saint Fare.
C'est au XIIe siècle qu'Aubierge, fille d'un roi d'Est-Anglie se retire avec sa sœur Sédride en l'abbaye de Faremoutiers, fondée par sainte Fare, dont elle deviendra plus tard abbesse. La première chapelle fut construite au XIIe siècle, c'est un petit oratoire au bord de l'Aubetin. Elle fut entièrement reconstruite en 1714 sur l'ordre de madame de Beringhen, 44e abbesse. La source, au pied de la chapelle, fut d'abord un lieu de dévotion païenne probablement liée à des rites gallo-romains. Elle est christianisée lors de l'évangélisation de la région sous l'influence des moniales de Faremoutiers. En 1723, des Anglais, en pension à l'abbaye, la couvrent d'un édicule en pierre. La source était réputée dans toute la Brie pour ses vertus miraculeuses. La pureté et la fraîcheur de son eau ont motivé la tradition populaire préconisant « celle qui boit à cette source se mariera dans l'année ».

L'eau miraculeuse attire les pèlerins
Le 16 avril 2001
LA TRADITION se perpétue à Sainte-Aubierge, un hameau de Saint-Augustin. Un site réputé pour sa source aux vertus prétendument miraculeuses. Celle-ci attire, bon an mal an, des pèlerins de tous horizons désireux de rendre hommage à la sainte et à son précieux liquide (aujourd'hui non potable !), censé apporter le bonheur amoureux dans certaines circonstances... Plus de 150 personnes sont encore attendues aujourd'hui pour le pèlerinage annuel du lundi de Pâques. Aux catholiques pratiquants se mêlent les laïcs, curieux d'assister à l'une des rares traditions qui perdurent dans la vallée. Plus qu'un culte religieux, c'est un retour aux racines que les anciens veulent transmettre aux nouvelles générations. La messe célébrée dans la petite chapelle, dont les bancs ont été dépoussiérés pour l'occasion, est suivie d'une procession, en l'honneur de sainte Aubierge. La châsse qui contient ses reliques ouvre le cortège. Suivent prêtre, enfants de choeur et pèlerins.
Une légende qui trouve sa source au VIIe siècle
Cette tradition célébrée depuis plus de cent ans n'est pas seulement une cérémonie religieuse. Jusque dans les années soixante-dix, le lundi de Pâques à Sainte-Aubierge était synonyme de bal populaire. La fête foraine débutait aussitôt la procession achevée et attirait les habitants de toute la région. Les pèlerins se souviennent des moments fastes de l'histoire du petit hameau. Gérard de Puyfontaine, premier adjoint de Saint-Augustin, évoque « les bals, les stands de tir et les manèges de chevaux de bois, la fête battait son plein ». Il y a encore quelques années, tout Saint-Augustin se donnait rendez-vous au fond de la vallée de l'Aubetin pour le pèlerinage de Pâques. Seuls les plus nostalgiques, qui viennent parfois de La Ferté-Gaucher, prennent à présent le chemin du calvaire en direction de la forêt Malvoisine. « Mais ils ne le manqueraient pour rien au monde », précise Bernard Meignen, maire du village. A l'origine de cette coutume, la source qui coule au pied de la petite chapelle. La légende raconte que sainte Aubierge, venue d'Angleterre au VIIe siècle, aurait frappé le sol et fait jaillir l'eau de la source alors que l'Aubetin était à sec. Une seule certitude : la source coule à débit constant été comme hiver. Aux interprétations religieuses se mêlent les croyances populaires. Selon la tradition, « les jeunes filles qui passaient sous la châsse en faisant un signe de croix sur le sol avec l'index droit trouvaient un mari dans l'année ». Le pèlerinage redonne vie à ce petit hameau de quatre maisons dont une seulement est encore habitée. « Un moment privilégié pour retourner sur les lieux de mon enfance », ajoute Gérard de Puyfontaine.

Le Moulin Farvache ou Moulin des Îles
Ce moulin à foulon - ou à draps - daterait du XVIe siècle. Il servait à foulonner les draps ainsi que les étoffes.
L'écrivain Jean Bruller (1902 - 1991) dit Vercors y habita de 1950 à 1985. Mobilisé à Romans pendant la Seconde Guerre Mondiale, il entra dans la Résistance sous l'influence de Pierre de Lescure, avec qui il fonda les éditions de Minuit. Il avait publié "Le Silence de la Mer" en 1942.

Lavoir du Moulinet
Le saviez-vous ?
Les grandes lessives, ayant lieu deux fois par an, pouvaient se dérouler sur trois jours. Le premier jour consistait au triage et au trempage des linges dans une grande cuve, le cuvier remplie d’eau froide. Le second jour, l’eau de la cuve était vidée et les lavandières emplissaient le cuvier d’eau de plus en plus chaude, jusqu’à ce qu'elle soit bouillante. Le troisième jour, le linge refroidi était emmené au lavoir, pour y être battu et brossé. Il était ensuite rincé dans l’eau, avant d’être essoré et étendu dans les prés.

Le Moulin de Saint Augustin est connu sous le nom du Moulinet.
C'était un moulin à blé qui appartenait, avant la Révolution Française (1789), à la famille de Montesquiou de Mauperthuis.
Il fut acheté en 1850 par la famille Chevance qui y produisait sa farine. 3 générations de boulanger s'y succédèrent. Le Moulinet fut le dernier moulin en activité sur l'Aubetin et s'arrêta en 1904.
La boulangerie contiguë au moulin continua la fabrication du pain pour Saint-Augustin jusqu'en 1927.
En 1955 la famille Callies en devint propriétaire puis le vendit en 1971 au Monastère de Notre Dame de Charité.
Les religieuses y séjournèrent durant de nombreuses années accueillant des jeunes femmes repenties afin de leur offrir une seconde chance dans la vie.
Aujourd'hui il abrite des gîtes.

carte 1

 

carte 2

 

Le parc de Mauperthuis en 1787 de  Hubert Robert

Le parc de Mauperthuis en 1787 de Hubert Robert
Sur la toile d’Hubert Robert, (1780-1785) au bord de l’Aubetin le moulin de Mistou.
À droite, un mausolée accueille en 1786 les cendres de l’amiral Coligny.
(Un parc au siècle des Lumières, Jean-Paul Denef. Bibliothèque de Coulommiers.)

 

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