dictionnaire de Papytane à 10 ansAAronde, Vedette, 203, 403, 4CV, Dauphine : toutes les voitures qui nous ont fait rêver attelage vaches joug : Au Chambon-sur-Lignon, pas de tracteurs ni de boeufs, un attelage de vaches liées par un joug autocar : après le train, l'autocar permet d'aller d'un bourg à l'autre, les gros bagages et vélos sont montés sur le toit Bbabets : les pommes de pin, pour jouer ou pour démarrer le feu batteuse-moissonneuse : l'attraction de l'année. Les voisins se "donnent la main" à cette occasion; on bat aussi encore au fléau dans la grange bifteck de cheval : le meilleur ! béret : obligatoire pour aller à l'école bleuets, coquelicots : étaient la parure des champs de seigle brique : sert de bouillotte pour réchauffer le lit Ccarriole à cheval : la jument permet d'aller au village, au marché, à la foire, de transporter la famille et les marchandises, elle sera remplacée bien plus tard par une voiture cataplasme : réchauffe la poitrine quand on est malade cerisiers : quoi de meilleur que des cerises cueillies en grimpant dans un arbre champignons : cèpes, bolets, chanterelles améliorent le quotidien charrue : la charrue à brabant tirée par le cheval trace des sillons durant des heures châtaignes : nourriture gratuite, la base de la soupe aux châtaignes et aux haricots verts cigarette : on ne connaît que la cigarette à rouler, la pipe ou le tabac à priser confitures : le rêve c'est trois pots de confitures différentes ouverts sur la table costume : souvent sur mesure, accompagné d'une cravate, c'est l'achat qui doit durer couronne : couronne de pain, éviter de la transporter sur le guidon de la bicyclette ! cours complémentaire : pour ceux qui ont réussi l'examen d'entrée en 6ème cravate : voir costume crique : crique de pommes de terre, c'est une galette de pommes de terre râpées avec des oeufs cuisinière : alimentée au bois, elle permet de faire cuire le repas et sert aussi de chauffage culottes courtes : le garçon jusqu'à dix ans ne connaît pas le pantalon Ddouches municipales : à Paris permettent de prendre une douche chaque semaine Eéphéméride : indispensable dans la cuisine pour marquer le jour escalier : descendre les escaliers quatre à quatre, plusieurs fois par jour depuis le 5ème étage, tel est le lot du petit Parisien Ffacteur : le seul moyen de communication. On écrit une lettre pour donner de ses nouvelles faner : exercice annuel fastidieux qui consiste à retourner au râteau le foin au sol pour le faire sécher puis le ramasser faux : utilisée pour faucher, elle nécessite un sacré savoir-faire fer à repasser : fer posé sur la cuisinière ou contenant des braises foire : grand marché, foire aux animaux de la ferme ou foire genre fête foraine avec des jeux comme couper le cou de l'oie ou un mât de cocagne fromages : bleu, fourme, picodon, sarassou Ggrenouilles : la pêche aux grenouilles occupe les enfants à la campagne et ensuite on les mange... les grenouilles Hhabits : habits du dimanche, pour le dimanche, les grandes occasions, aller au temple, à l'école du dimanche haricots verts : haricots verts, carottes, pommes de terre, au Chambon-sur-Lignon, à Riondet, on les ramassait tout l'été horloge comtoise : dans les meubles-mur à Riondet huile de foie de morue : potion magique et horrible qui devait nous rendre la santé Jjouets : à Riondet pommes de pin, vaches et tombereaux en écorce de pin taillée avec l'Opinel journal : le premier hebdomadaire en couleurs est en vente ! jus de raisin : le premier jus de raisin arrive sur le comptoir Llauzes : couverture traditionnelle des fermes du Plateau vellave lit-cage : fermé et ouvert tous les jours à cause du manque de place à Paris Avenue Daumesnil lit clos : pour dormir dans la maison des grands-parents à Riondet MManufrance : le catalogue-référence de tout ce qu'on pouvait acheter marchands ambulants : boulanger, boucher devant la porte à la campagne marché : on y trouvait toute la nourriture maréchal-ferrant : au Mazet-St-Voy, un lieu magique Meccano : des heures à faire des constructions ! moulin à café : pour moudre les grains de café chaque jour Nneige : dans la Haute-Loire les congères et la burle isolaient les maisons des jours, voire des semaines Ooncles : Louis Charreyron était boulanger à Lyon, sa montre Oméga et sa Traction avant prouvaient qu'il avait réussi ! Elie Dolmazon était fermier, à notre arrivée le matin c'était pain, beurre, saucisson, pâté, lard, fourme et omelette ! Opinel : le rêve de chaque enfant, posséder son Opinel Ppaille : coucher dans la paille dans la grange, on s'en contentait parpaillot : Pour rejoindre les "temples du désert", il fallait généralement faire deux ou trois kilomètres dans la nuit sans se faire repérer. Les protestants avaient mis au point une petite lampe tempête percée de quelques trous, sensée n'éclairer que le chemin. C'est sans doute à cause d'une multitude de ces petites lampes que l'on appela parfois les protestants des "parpaillots". Dans les Cévennes ce mot signifie "papillon". On repérait leurs petites lampes qui scintillaient comme autant de papillons dans la nuit, trahissant leur lieu de rassemblement. pâté de tête : avec ses morceaux de cartilage, tradition à l'automne pêche : aux vairons, à la bouteille pierre : dans un coin de la salle, servait à la fois d'évier et de lavabo poêle : à Paris, en guise de chauffage central, alimenté en charbon qu'on montait de la cave pompe à eau : pompe à bras dans l'étable à Riondet poste à galène : le premier poste de radio poules : poules et lapins à disposition comme viande à Riondet purée : faite au presse-purée avec des vraies pommes de terre, il y a aussi la purée de pois cassés Rroutes : presque désertes. Nous alllions aux Quatre-Routes pour en voir passer... une voiture par quart-d'heure ! Ssalade : cueillie dans le jardin, obligatoire après légumes et viande ! sapin de Noël : un immense sapin était dressé dans le temple éclairé par des vraies bougies qu'on surveillait ! sarassou : fromage blanc onctueux du plateau vellave qui se mange avec des pommes de terre en robe des champs soupe : soupe aux châtaignes et haricots verts, le soir et parfois le matin; la délicieuse soupe aux choux était pour les cochons ! Ttable : à Paris le dessous de la table était la salle de jeu ! tortillard : chemin de fer à vapeur ou autorail qui permettait d'aller de St-Etienne au Chambon-sur-Lignon train de nuit : pour aller de Paris à St-Etienne tuailles : chaque cultivateur tuait son cochon à l'entrée de l'hiver, aidé de ses voisins Vvalise : souvent en carton était synonyme de départ en vacances, on la portait sur 3 km de la gare du Chambon jusqu'à Riondet 3 km vaches : les enfants gardaient les vaches pendant que les parents ou grands-parents étaient au travail dans les champs vélo : le seul moyen de voir du pays pour un jeune. Du Chambon-sur-Lignon un jeune pouvait descendre à St-Etienne et en remonter dans l'après-midi avec son vélo Manufrance... et guère de voitures à rencontrer ventouses : posées dans le dos étaient censées vous enlever tout le mal vin : Vous prendrez bien un verre de vin ? phrase obligatoire quand vous receviez un visiteur vitres en papier huilé : couvraient les fenêtres des vestiaires du stade au Mazet-St-Voy
|
Michel et René (Papytane) |
J'ai dix ansAlain SouchonJ'ai dix ansJe sais que c'est pas vrai mais j'ai dix ans Laissez-moi rêver que j'ai dix ans Ça fait bientôt quinze ans que j'ai dix ans Ça paraît bizarre mais Si tu m'crois pas hé T'ar ta gueule à la récré J'ai dix ans Je vais à l'école et j'entends De belles paroles doucement Moi je rigole, cerf-volant Je rêve, je vole Si tu m'crois pas hé T'ar ta gueule à la récré Le mercredi je m'balade Une paille dans ma limonade Je vais embêter les quilles à la vanille Et les gars en chocolat J'ai dix ans Je vis dans des sphères où les grands N'ont rien à faire, je vois souvent Dans des montgolfières des géants Et des petits hommes verts Si tu m'crois pas hé T'ar ta gueule à la récré J'ai dix ans Des billes plein les poches, j'ai dix ans Les filles c'est des cloches, j'ai dix ans Laissez-moi rêver que j'ai dix ans Si tu m'crois pas hé T'ar ta gueule à la récré Bien caché dans ma cabane Je suis l'roi d'la sarbacane J'envoie des chewing-gums mâchés à tous les vents J'ai des prix chez le marchand J'ai dix ans Je sais que c'est pas vrai mais j'ai dix ans Laissez-moi rêver que j'ai dix ans Ça fait bientot quinze ans que j'ai dix ans Ça paraît bizarre mais Si tu m'crois pas hé T'ar ta gueule à la récré Si tu m'crois pas hé T'ar ta gueule à la récré Si tu m'crois pas T'ar ta gueule A la récré T'ar ta gueule |
René (Papytane) 14 ans et Michel 13 ans en 1955
|
René (Papytane) à 9 ans en 1950 |
Vous n'entendez pas le son de la page : cliquez ici
Copyright © PAPYTANE 2001-
La vraie vie (Get a life) avec Papytane et Mamytane, c'est sur papytane.com