Vidéo : le dimanche 10 avril 2022
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Musique : Gabriel Fauré Berceuse (Suite Dolly pour piano à 4 mains)
Autoportrait au chapeau de paille - 1873
Baigneurs - 1878
Baigneurs bord de l'Yerres - 1877
Canoë sur la rivière Yerres - 1878
Canotiers ramant sur l'Yerres - 1877
Colonnade du Casin - vers 1870
Ferme ornementale Volière - 1872
Jardin à Yerres - 1876
La Partie de Bateau - 1877-1878
Le jardin potager - 1877
Le Parc - 1875
Le Parc, détail - 1875
Le Parc à Yerres - 1877
Les jardiniers - 1877
Les orangers - 1878
Les périssoires - 1878
L'Yerres effet de pluie - 1875
Pêche à la ligne - 1878
Périssoires sur l'Yerres - 1877
Périssoires sur l'Yerres - 1877
Portraits à la campagne - 1876
Yerres, de l'exèdre le porche de la demeure familiale - vers 1875
Gustave Caillebotte (1848-1894)
Le peintre et Yerres
Gustave a 12 ans lorsque la famille Caillebotte s’installe à Yerres. Ce passage à Yerres s’avère crucial dans sa formation et son inspiration picturale. Son père, Martial Caillebotte, est alors un chef d’entreprise aux affaires florissantes qui fournit de la toile de drap aux armées. Il procède, dès son acquisition, à l’embellissement du parc et de la Propriété.
Le jeune Gustave s’épanouit au sein de cette villégiature verdoyante. Adolescent, il se montre particulièrement sensible aux compositions végétales, aux allées sinueuses du parc. Autant de sujets d’inspiration que l’on retrouve dans les 80 tableaux qu’il peignit au sein de la Propriété. Les ambiances de villégiature ou les loisirs de la rivière occupent une large place dans ses premiers tableaux. Depuis, rien n’a changé dans le parc. En s’y promenant, on retrouve les lieux peints.
Caillebotte a immortalisé également ses proches, famille ou amis venus passer quelques jours à Yerres. Les personnages sont saisis sur l’instant : femmes cousant, homme lisant, baigneur dans l’Yerres, etc. Ce style nouveau rompt totalement avec l’académisme. Les œuvres de Caillebotte, à l’instar de celles de ses contemporains, sont empreintes de Réalisme, parfois de Japonisme tant le souci du détail se fait sentir.
Peintre incompris comme ses amis impressionnistes, sans doute trop audacieux, Caillebotte ne verra pas ses « Raboteurs de parquet » exposés au Salon officiel de 1875 à Paris.
Le peintre cultive également une passion pour les bateaux. Il dessine notamment des plans de voiliers et installe par la suite un chantier naval sur les rives du bassin d’Argenteuil.
Artiste, mais aussi mécène, Gustave Caillebotte côtoie et soutient Renoir, Pissaro, Monet. Lors du décès de son frère René en 1876, il lègue à l’Etat une collection d’œuvres maîtresses de Sisley, Cézanne, Degas, Monet et Renoir.
À sa propre mort, en 1894, son ami Renoir et son autre frère Martial, font exécuter ses volontés (qu’il avait préparées, traumatisé par le décès prématuré de son frère René) en léguant des œuvres de Gustave à l’Etat. Cette collection est aujourd’hui visible au Musée d’Orsay.
Les autres tableaux de Caillebotte sont aujourd’hui disséminés à travers le monde.
Les fabriques du parc de la propriété Caillebotte
1. Le Casin (Maison de Campagne à l'Italienne).
Les façades du Casin ont été réhabilitées de 1997 à 2001).
Casin est un mot d'origine italienne désignant une maison de campagne, évoquant l'esprit de villégiature. Construite avant 1800, la maison d'habitation combine des références italiennes à des éléments empruntés à l'architecture Directoire. Les statues de Vénus et Apollon qui occupent les niches de la façade nord rappellent ce goût de l'époque pour la culture antique.
2.arc Caillebotte - Le Banc Couvert Le Banc Couvert qui a été réhabilité en 2006.
Cette fabrique constitue un élément pittoresque authentique au sein du parc paysager, renforçant l'idée du voyage. D'origine asiatique, il servait, au Japon, à la célébration de la cérémonie du thé. Le banc permet au promeneur de faire une halte pour se reposer et profiter d'une vue agréable sur l'ensemble du parc et la maison d'habitation. Installé dans la propriété au début du XXème siècle.
Dans l'art des jardins, le mot "fabrique" désignait une construction artificielle située dans leurs tableaux par les peintres de paysage à l'époque classique (Poussin, Le Lorrain).
Aux XVIIIe et XIXe siècles, on dénommait ces édifices "fabriques d'ornementation" et on les construisait parfois de toute pièce dans les parcs, ou bien l'on habillait des bâtiments existants dont l'utilité ancienne était seulement agricole. Ainsi ornées, les fabriques représentaient les étapes d'un voyage autour du monde. Le Kiosque richement orné, invite le visiteur à faire escale en Orient. La Glacière est l'élément utilitaire de la fabrique.
3. Parc Caillebotte - Le Kiosque et la Glacière Le Kiosque Oriental (Sorte de belvédère surmontant une grande Glacière dont la construction est attribuée à Pierre Frédéric BORREL vers 1830).
Le Kiosque et la Glacière pour lesquels la ville obtient le Ruban du Patrimoine en 2005 (récompense départementale) ont été réhabilités en 2004.
Dès la fin du XVIIIème siècle, les constructions de style oriental fleurissent dans les parcs et jardins en Europe.
Le kiosque est un pavillon belvédère permettant au promeneur de dominer le paysage et d'apercevoir le mont Griffon, point culminant d'Yerres.
L'ornementation du kiosque rappelle les pays d'Orient; la fleur de lotus, symbole de sagesse orne les panneaux encadrés de faux bambous. Les vitraux des portes comportent des griffons, allusion locale au Mont-Griffon, point culminant d'Yerres (115m), situé dans l'axe visuel de l'édifice.
Parc Caillebotte - La Glacière Située sous le Kiosque et profonde de 7 mètres, la Glacière permettait de conserver les aliments et de disposer de pains de glace pendant la saison chaude. La forme conique de la cuve et les couches alternées de paille et de glace permettaient la conservation. La porte d'accès est encadrée par un enrochement de meulières en forme de grotte.
L'ensemble Kiosque-Glacière constitue une fabrique remarquable qui s'inscrit dans la tradition de l'art des jardins. Il se compose d'une glacière semi-souterraine, recouverte d'une butte de terre surmontée d'un kiosque et d'une grotte par laquelle on accède à la Glacière.
La Glacière est l'élément utilitaire de la fabrique, lié à la vocation agricole des origines de la propriété. Elle était destinée à conserver la glace naturelle et des denrées alimentaires. Le Kiosque richement ornementé évoque les pays orientaux.
4. Parc Caillebotte - La Chaumière Normande La Chaumière Normande qui servait de réserve à outils.
Fabrique d'utilité mineure, elle servait autrefois de remise à outils, mais devait néanmoins offrir un aspect élégant. Son agencement architectural coordonne des éléments divers : ses murs sont appareillés en pierres de meulières, que l'on trouve en abondance dans la région; le toit en auvent, à l'origine recouvert de chaume, est dans le style normand; les portes à battants en bois rappellent l'architecture montagnarde.
5. Parc Caillebotte - La Chapelle La Chapelle qui devrait prochainement être réhabilitée.
Consacrée sous le nom de Notre-Dame du Lierre en 1864, la chapelle fut construite à l'initiative de Martial Caillebotte père, en l'honneur de son fils Alfred, qui était prêtre.
Son architecture est typique de la seconde moitié du XIXème siècle, mélange d'éléments de style roman (baies en plein cintre) et de style néo-gothique (formes élancées et découpées).
6. Parc Caillebotte - Le Jardin Potager Le Potager a été entièrement réhabilité en 2011 et sa superficie doublée.
Martial Caillebotte fit doubler la surface du potager. Celui-ci comme le veut l'usage, était entouré de grands murs. En dépit de la présence de 5 jardiniers, Gustave et ses frères appréciaient les joies du jardinage (Les Jardiniers, Collection Particulière). On y cultivait des légumes et des fleurs dont beaucoup de dahlias. Devant le potager, dans le parc, s'élevait une roseraie aujourd'hui disparue.
7. Parc Caillebotte - L'Orangerie L’Orangerie
De style néo-classique, l’Orangerie servait à l’hivernage des orangers d’ornements, qui figurent quelquefois sur les tableaux de Gustave Caillebotte.
L'Orangerie, bâtiment de style néoclassique, était destinée à l'origine à abriter orangers et orchidées pendant l'hiver. L'inclinaison du mur de la façade principale, orientée plein sud, permet une exposition maximale aux rayons du soleil.
8. Parc Caillebotte - Le Chalet Suisse Le Chalet Suisse accueille depuis sa réhabilitation en 2008 le restaurant gastronomique Chalet du Parc, animé par le chef Philippe Detourbe.
Il servait de laiterie. Son modèle s'apparente aux chalets de l'Oberland Bernois. Ces constructions ne devaient pas comporter de décoration polychrome. Les découpes du bois constituaient le seul ornement.
9. Parc Caillebotte - La Ferme Ornée La Ferme Ornée
Nom ancien que les théoriciens de jardins donnaient aux bâtiments agricoles. Ces parties utilitaires étaient décorées discrètement, avec des parements colorés (fausse brique).
D'une superficie de 800m2, elle constitue le prolongement du chalet suisse.
Cet espace dédié aux artistes (le Centre d’Art et d’exposition) accueille depuis 2006 les expositions temporaires.
10. Parc Caillebotte - La Volière La Volière
Installée en 1860 par Martial Caillebotte père, cette fabrique accueillait les oiseaux recherchés pour leurs beaux chants.
11. Parc Caillebotte - L'Exèdre (prononcer "egsèdre") Dans l'antiquité, l'Exèdre est un lieu de réunion. Des bancs y étaient disposés en demi-cercle pour favoriser la conversation. Dans la propriété Caillebotte, l'exèdre a une fonction purement décorative. Au centre, surmontant une vasque, était placée une sculpture représentant l'Enfant à l'Oie (le combat entre l'enfant et l'animal symbolise la lutte contre la fièvre paludéenne). Le jeune garçon est identifié au fils du dieu grec de la médecine, Asclépios. Autour de la statue, les piliers étaient surmontés de têtes sculptées représentant des dieux grec et la déesse romaine des jardins, Pomone. La statue de l'Enfant à l'Oie avait disparu. La réplique que l'on peut admirer aujourd'hui a été réalisée par l'atelier de moulage du Louvre.
Les tribulations de l'héritage Caillebotte
Des toiles servant de cage de foot, d'autres roulées au fond d'une camionnette... L'extraordinaire collection de l'artiste connut un étonnant destin.
Dans la famille Caillebotte, longtemps les aînés firent jurer de ne jamais, ô grand jamais, traiter avec des directeurs de musée. Un comble quand on connaît aujourd'hui la cote faramineuse de l'artiste, auquel le musée d'Orsay consacrera, en 2024, une rétrospective en collaboration avec le Getty Museum de Los Angeles et l'Art Institute de Chicago. Un comble quand on découvre le dédain avec lequel les administrateurs accueillirent, en 1894, le legs couché par Gustave Caillebotte. Cette histoire, précipité de trouille administrative et de lâcheté politique, est l'une des pépites de "Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu" (Fayard), première biographie écrite par son arrière-petite-nièce Stéphanie Chardeau-Botteri.
Dans l'appartement de celle-ci par ailleurs experte du peintre impressionniste Armand Guillaumin , l'oncle Gustave règne. Sur le mur de la salle à manger, une gigantesque photographie de l'aïeul, prise par son frère, où on voit l'artiste marcher sous la pluie dans la cour du Louvre et semblant deviser avec son chien, Bergère. La silhouette à haut-de-forme engloutit la pièce ; on songe en l'admirant qu'elle continue d'observer la famille, la plongeant dans l'ombre de sa gigantesque et tumultueuse mémoire. Une postérité qui subit bien des avanies avant de prendre, tardivement, dans les années 1990, sa juste place. La famille Caillebotte est aujourd'hui nombreuse environ 70 personnes , divisée, pour partie carrément fâchée et ne portant plus le célèbre patronyme.
Gustave Caillebotte meurt en 1894, à 45 ans, et sans enfants, après avoir partagé ses dernières années dans les bras d'une pétulante Charlotte, un concubinage fortement désapprouvé dans la haute bourgeoisie parisienne fortunée à laquelle il appartient. Son frère, Alfred, prêtre, n'a aucune descendance. Seul Martial a deux enfants : Jean, mort jeune homme sur le front en 1917, et Geneviève, qui prolonge la famille sous le nom de son époux, Chardeau. L'oncle Gustave, inquiété par le décès prématuré d'un puîné, René, avait rédigé son premier testament à l'âge de 28 ans, par deux fois remanié jusqu'à sa version définitive explicite, en 1893. L'artiste richissime son père fit fortune grâce à la Société générale des lits militaires souhaite que la totalité de sa collection soit offerte à l'Etat, à la condition que toutes les œuvres soient exposées au musée du Luxembourg, temple de l'art contemporain de la capitale en cette fin du XIXe siècle. Convaincu contre son époque que l'impressionnisme mérite sa place dans l'histoire de l'art, celui-ci achète en effet les toiles invendues de ses amis peintres dans la dèche. A Monet, toujours la poche vide, faisant réparer à ses frais ses toiles abîmées, surenchérissant quand celles-ci passent dans la salle des ventes de Drouot, remboursant ses dettes, lui prêtant à fonds perdu... A Sisley aussi, Pissarro, Manet, Degas, Renoir, etc. A la fin de sa vie, il est entouré d'une collection phénoménale.
Aussitôt le testament en mains, son frère Martial et son exécuteur testamentaire, Auguste Renoir, demandent à un notaire de venir recenser le legs. « Il y en avait sur tous les murs, accrochés serrés, même dans les chambres et les vestiaires », écrit Stéphanie Chardeau-Botteri. Deux Millet, quatre Manet, cinq Cézanne, sept Degas, huit Renoir, neuf Sisley, 16 Monet et 18 Pissarro, auxquels Renoir propose d'adjoindre "Les Raboteurs de parquet", l'une des premières œuvres du défunt. Et c'est là que tout part en vrille. Renoir informe le directeur des Beaux-Arts de l'aubaine, qui, contre toute attente, panique. Le fonctionnaire rêve in petto de rejoindre l'Académie et se dit que s'il accepte ce legs scandaleux, et organise son exposition sur les cimaises du Luxembourg, les académiciens lui en tiendront rancune. Il renâcle donc, ergote, chipote. D'accord pour quelques œuvres de ces fâcheux, mais seulement pour « un nombre de tableaux tolérable. » La presse s'en mêle, pour partie scandalisée par la perspective de voir ces horreurs accrochées, l'Institut pousse des cris d'orfraie et le directeur du musée du Luxembourg, il godille, gêné. Après des mois de polémiques, l'Etat accepte de mauvaise grâce 38 tableaux (le cœur actuel du musée d'Orsay) et renonce, avec soulagement, à la vingtaine d'autres, dont "La Partie de croquet", de Bonnard et "Les Baigneurs au repos", de Cézanne.
"Martial Caillebotte était sidéré. Dix ans après la mort de son frère, alors que le monde entier se disputait les Impressionnistes, l'Etat français refusait encore de donner à ces artistes la place qu'ils méritaient", retient l'arrière-petite-nièce. Demeurent entre les mains de la famille 28 chefs-d'œuvre et une soixantaine de tableaux peints par leur oncle Gustave.
A la mort de Martial, sa fille Geneviève hérite. Doit-elle acheter une voiture neuve ? Elle appelle des marchands, vend. Doit-elle faire face à des travaux imprévus ? Rebelote. Pour quelques centaines de francs, la collection s'éparpille au cours des années 1910-1920, direction les Etats-Unis. Quant aux œuvres de Caillebotte, elle ne les propose même pas. "Un peintre du dimanche", croit-elle, à l'unisson de son temps qui voit en Caillebotte un généreux mécène bien plus qu'un artiste. Le petit-fils de Geneviève - père de Stéphanie - se souvient avoir joué dans le grenier de l'appartement familial, au milieu d'une profusion de châssis retournés, dont il se servait en guise de cages de foot, la balle rebondissant bien sur les toiles tendues. Caillebotte méconnu, méprisé, sa famille ignore alors disposer d'un tel trésor, et laisse roulée contre le mur d'une maison de gardiens une polyptique de Caillebotte, semblable à ceux de Monet. Les fils de Geneviève vendent à leur tour, "à droite, à gauche". En 1983, pour une obscure présentation d'œuvres de Caillebotte, les organisateurs prient la mairie de Yerres, où les Caillebotte possédèrent longtemps une demeure de villégiature, de leur prêter des tableaux. Les employés des services techniques fouillent dans les réserves, posent à l'arrière de leur camionnette ces objets, transportés sans précaution, sans surveillance, ni même d'assurance. Une anecdote racontée par Valérie Dupont-Aignan - femme de Nicolas, l'ancien maire de la ville - la directrice de la maison Caillebotte, désormais rénovée et transformée en musée.
Dix ans plus tard, 1994, c'est exposition Gustave Caillebotte au Grand Palais : soudain le peintre du dimanche, l'amateur de régates, le propriétaire de 32 voiliers, le dispendieux ami des Impressionnistes rencontre l'estime méritée, sa cote s'affole, grimpe et explose. "Rue Halévy", 13 millions d'euros chez Sotheby's en 2019 ; la même année "Chemin montant", 22 millions de dollars chez Christie's. Proche de la famille, Valérie Dupont-Aignan est approchée par Laurence des Cars, directrice d'Orsay, qui la prie d'organiser une rencontre - elle sait en effet que les arrière-petits-neveux possèdent encore "Partie de bateau". Classée au titre des trésors nationaux en 2020, cette toile figurant un canotier ramant sur l'Yerres, cadrée avec audace, sera finalement acquise par LVMH pour 43 millions d'euros, et reviendra à Orsay (qui aurait pu l'avoir gratuitement en 1894, si ses lointains prédécesseurs n'avaient pas fait la fine bouche !). Et en 2019 également, c'est "L'Homme au balcon" qui se serait vendu 40 millions de dollars. Le tableau, pour lequel Gustave fit poser son frère René accoudé à une balustrade de pierre, fut composé dans l'hôtel particulier que leur père fit construire dans les années 1860 au 77 rue de Miromesnil, une propriété vendue depuis... et qui abrite aujourd'hui les bureaux de Nicolas Sarkozy. La scène fut croquée précisément dans la pièce où l'ancien Président travaille et reçoit. Autrefois, la famille avait prié Valérie Dupont-Aignan de lui organiser une visite des lieux, enfin quelques visites séparées car ils se chamaillent beaucoup. La rencontre ne se fit jamais, pourtant les disputes en famille, Nicolas Sarkozy sait y faire.
Image de fond de la page : assemblage de peintures de Gustave Caillebotte
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