Carnet de route : Ile de la Réunion

Randonnée dans l'île de la Réunion

( Nos chaussures de randonnée )

Carnet de Voyage
Randonnée dans l'île de la Réunion
Randonnée autotour , d'hôtel en hôtel
composée par l'agence Jet Tours
et réalisée du 7 au 21 septembre 2003

Le fond de cete page, ce sont les hibiscus, une des merveilleuses fleurs qui parsèment l'île de la Réunion qu'on peut vraiment surnommer L'ILE VERTE !... et vous entendez un air de "moringue" de La Réunion !

( lambrequin )

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Notre Carnet de Voyage

     

( jardin de la maison Folio à Hell-Bourg )

  Cirque de Salazie
Dans le jardin de la maison Folio à Hell-Bourg (cirque de Salazie) : la région est une des plus pluvieuses !
     

( Vue sur La Nouvelle )

  Salazie, Grand Ilet, Le Bélier, piste du col des Boeufs en voiture
A pied nous descendons vers La Nouvelle depuis le parking payant du col des Boeufs.
Nous découvrons en-dessous de nous le petit village de La Nouvelle.
Situé dans le cirque de Mafate, on ne peut y arriver qu'en hélicoptère... ou à pied !
     

( Fougère arborescente )

  Fougère arborescente au bord du sentier
     

( plaine des Tamarins )

  Plaine des Tamarins.
Les tamarins poussent en tous sens, les cyclones les ont inclinés !
Ils servent aussi à faire des traverses car la région est très humide.
     

(  Passerelle pour l'îlet des Fleurs Jaunes)

  Salazie
Pour atteindre l'îlet des Fleurs Jaunes, il faut d'abord descendre et emprunter cette passerelle impressionnante !
     

( régime de banane et fleur )

  Salazie
Sur le sentier de la Voile de la Mariée, à l'îlet des Bananiers... un régime de bananes et sa fleur
     
( Avertissement avant le Trou de Fer )   La Plaine des Palmistes
Nous roulons sur la route forestière de Bébour-Bélouve.
Nous empruntons à pied le sentier de l'Ecole Normale.
Nous traversons la jungle de la forêt primaire pendant des heures : sol glissant !
Nous voilà avertis pour la suite du sentier vers le Trou de Fer !
     
( Fernande grimpée sur la Reine des Tamarins )   Fernande a grimpé sur la Reine des Tamarins, plus de 300 ans... l'arbre !
     
( Fernande près du cratère Magne ) )   De Bourg-Murat (la Plaine des Cafres), nous empruntons en voiture la Route du Volcan et comptons gravir le Piton de la Fournaise.
Nous descendons à pied dans la pluie et le brouillard...
Au pied du Rempart de Bellecombe une erreur d'itinéraire nous fait aller vers l'ouest vers le cratère Magne !
Quelle galère !
     

( le petit volcan Formica Leo et le Piton de la Fournaise )

  Le lendemain matin, il fait beau.
Du haut du Rempart de Bellecombe nous avons cette fois-ci une belle vue sur ce qui nous attend : le petit volcan Formica Leo et le Piton de la Fournaise.
     

( Spirale de lave )

  Dans la caldeira : magnifique spirale de lave
     

( René gravit le Piton de la Fournaise )

  René gravit le Piton de la Fournaise
     
( fumerolles )   Du sommet (cratère Bory, 2631 m) nous descendons vers le cratère Dolomieu : cairn, fumerolles.
Nous commençons le long Tour du Volcan !
     
( Fernande assise devant le Dolomieu )   Fernande assise devant le gigantesque cratère Dolomieu : ne pas y pénétrer, le Volcan est vivant !
     

( Cilaos : la Mare à Joncs )

  Nous empruntons la route aux 420 virages qui conduit à Cilaos : éboulis sur la route, passages étroits, tunnels à sens unique, boucle... impressionnant !
Cirque de Cilaos
Cilaos : la Mare à Joncs
     

( Vue sur Cilaos et une bibe )

  Cilaos
Vue sur la ville depuis le sentier de la Roche Merveilleuse
Au premier plan dans le ciel une "bibe", énorme araignée inoffensive !
Au loin, la montagne du Bonnet de Prêtre dont nous ferons le tour.
     

( Cilaos : véranda de l'hôtel Les Aloès )

  Cilaos : véranda de l'hôtel Les Aloès. Journée de brouillard !
     

( vue sur l'Ilet à Cordes )

  Cilaos
Nous empruntons le sentier de La Chapelle et le sentier d'Ilet à Cordes.
Le but : le village d'Ilet à Cordes en face après avoir traversé toute un végétation luxuriante et... les gorges de Bras Rouge !
     

( Fernande traverse le Bras Rouge chaussures au pied )

  Fernande traverse le Bras Rouge chaussures au pied. Les concurrents de Réuniondaventures feront pareil !
     

( gorges de Bras Rouge vues de l'Ilet à Cordes )

  Gorges de Bras Rouge vues de l'Ilet à Cordes
Nous avons grimpé 450 m.
     

( patchwork de champs de lentilles à l'Ilet à Cordes )

  Patchwork de champs de lentilles à l'Ilet à Cordes
Ce village ne s'atteignait il n'y a pas longtemps que par notre sentier équipé alors de cordes d'où son nom !
Nous reviendrons à Cilaos avec l'autocar : route étroite longeant des précipices pendant 12 km : peur garantie !
     

( piton de Maïdo à 2205 m )

  Le belvédère du piton Maïdo à 2205 m.
Quand le nuage s'évanouit, magnifique vue sur le Cirque de Mafate.
     

( marché de St-Paul )

  Fernande au pittoresque marché de St-Paul, fruits, légumes, nappes malgaches...
     

( palmeraie de l'Etang de St-Paul )

  Palmeraie de l'Etang de St-Paul
Fernande a ramassé une noix de coco !
     

( plage de l'Hermitage-les-Bains )

  Fernande sur la plage de l'Hermitage-les-Bains
On y trouve des coraux provenant du lagon.
Dans les filaos, volent des cardinaux rouges et des tisserins jaunes !
Nous regrettons de ne pas pouvoir rester plus longtemps à la Réunion tellement il y a de lieux à découvrir !

( lambrequin )

Hell-Bourg, le “Plus beau village de France”

Les thermes réunionnaises ont fait naître en des endroits reculés, quelques “perles” de notre île.
On “buvait l’eau de Salazie et l’on se baignait à Cilaos”. Tel était le parcours des curistes, à la fin du XIXème siècle.
A l’aube du troisième millénaire, Hell-Bourg a conservé l’architecture coloniale qui l’a fait naître et porte aujourd’hui le titre de l’un des plus beaux villages de France…

Les premières personnes à fouler les terres de ce village du cirque de Salazie furent les marrons, qui devaient, chaque jour, reculer les limites de leurs caches pour ne pas être repris. Vinrent plus tard, dès la découverte des sources en 1832, les premiers “curistes” en quête de soins et ce, bien avant qu’un hôtel ou une structure d’hébergement ne soient construits. Les visiteurs, épuisés par la route, se logeaient dans de minuscules cases en paille ou en bois, les laissant face à eux-mêmes au beau milieu de la majesté du cirque.

Avant le 13 juillet 1852, les seuls équipements existants pour les bains, au bord d’un gros rocher couvert de rouille où coulait la source, étaient un long appentis au toit de vétyver. On construisit alors des salles-de-bains, la grande maison du directeur et un casino. Rapidement, les riches propriétaires de l’île firent de l’endroit leur aire de jeu et de repos de prédilection. Malheureusement, et malgré le nombre de personnes faisant appel aux vertus des eaux, la Société réalisa de mauvaises affaires et dut passer le flambeau à une autre qui à son tour fit faillite, entraînant vers la ruine les bâtiments…

Une telle manne ne pouvait disparaître et la commune racheta la source, restaura l’ensemble des thermes et l’offrit ensuite à la colonie, à la condition d’y placer un médecin civil. Le premier d’entre-eux fut Jacob De Cordemoy, ouvrant la porte à une longue période de prospérité. L’ancien hôpital où étaient hébergés et soignés les soldats de Madagascar fut transformé en hôtel : le célèbre Hôtel des Salazes qui durant des années incarna le centre culturel du cirque. Les années passant et la mode des cures thermales s’amenuisant, les sources furent délaissées du public qui les avaient pourtant tellement aimé. Un cyclone consolida l’oubli en emportant une partie de la route et obligeant les derniers visiteurs à emprunter une étroite et dangereuse passerelle. Cilaos devint alors “l’établissement” thermal de l’île.

Ce petit village de la commune de Salazie fut baptisé Hell-Bourg, le 24 mars 1842, en l’honneur du gouverneur De Hell. Si les thermes ont aujourd’hui disparu, si la source ne coule plus comme autrefois, si la vie mondaine du XIXème et du début du XXème siècle résonne encore, grâce aux bâtisses coloniales rénovées, Hell-Bourg affiche, en cette fin de millénaire, d’autres prétentions. Élu l’un des plus beaux villages de France, il incarne sans doute ce que La Réunion possède de plus typique et de plus beau. Perché à 950 mètres d’altitude, il est l’un des nombreux “cœurs” battants du fantastique cirque de Salazie.

Mafate

La Réunion compte au dernier recensement de 1999, plus de 700 000 habitants répartis sur ce morceau de lave perdu dans l'Océan Indien. Sa population est donc très importante, et atteindra à l'horizon 2010-2015, le million d'âmes. Pourtant, alors que la surface habitable ou agricole pourrait commencer à manquer, il existe de nombreux endroits dans l'île où la densité démographique est si faible qu'elle se perd dans la majesté des grands espaces. Mafate est l'un d'eux, immense cirque aujourd'hui encore, uniquement accessible à pied, traversé de chemins et de sentiers, vierge de routes goudronnées.
Peuplée à l'origine par des esclaves en fuite qui trouvèrent enfin une région où leurs jours ne furent plus menacés, rejoints plus tard par les colons, la zone est parsemée de petits villages situés sur des îlets, aux cases souvent accrochées aux remparts, masquées par des bananiers, cerclées de petits enclos, faits de chocas, pour les animaux. Il existe pour y accéder, plusieurs itinéraires. L'un des plus pratiqués par les randonneurs est sans doute celui du Maïdo, par la route de captage des Orangers au Bois de Nèfles à Saint-Paul ou bien encore par l'îlet des Lataniers et la Rivière des Galets. Un fantastique périple offrant un point de vue incomparable sur l'ensemble du cirque.

Mafate, l’une des merveilles réunionnaises, est le seul endroit de l’île où l’on ne peut toujours pas accéder par une route carrossable. Situé au centre de l‘île et bordé d’immenses remparts, le cirque semble jouir de l’isolement du reste de l’île. Son nom trouverait ses origines des sources de soufre qui dégagent une odeur très forte et nauséabonde. En malgache, il signifie «qui sent mauvais». Pourtant, à bien regarder le paysage fantastique, les sommets grandioses, à respirer l’air frais, à écouter chanter les oiseaux, l’endroit n’a rien d’inhospitalier ou de repoussant. Véritable paradis, le cirque est le «solitaire» surmontant l’anneau réunionnais.
Ses premiers habitants furent les noirs marrons, acculés à la retraite par l’avancée des colons au XVIIème siècle. De Salazie, où ils trouvèrent un temps la paix et la si précieuse liberté, ils franchirent les parois, descendirent et s’enfoncèrent là où nul n’avait encore posé le pied.
Une légende raconte que les descendants de marrons jamais repris habitaient encore ce second cirque après la révolution et même l’abolition de l’esclavage en 1848. Les quelques sentiers, comme la Rivière des Galets, Grand îlet et le Col des boeufs, où il faut marcher pendant plusieurs heures avant de pouvoir atteindre le coeur mafatais ont longtemps découragé l’implantation des colons...

L'îlet des Orangers tire son nom, pour la version la plus simple, de l'arbre fruitier que l'on trouve en abondance sur le plateau depuis toujours. Une seconde théorie parle d'un noir orange, qui le premier aurait occupé les lieux.
En attendant, de tous les quartiers, celui des Orangers a longtemps été le plus pauvre, celui où les conditions de vie étaient sans doute les plus difficiles en raison du manque d'eau. En effet, les quelques habitations éparpillées au gré des nombreuses et profondes ravines se situaient à une heure de marche de la source la plus proche. L'eau était donc un bien précieux qu'il fallait économiser, conserver comme le plus fabuleux des trésors.
À l'époque de la colonisation, certaines familles obtinrent des concessions, d'autres non, mais s'installèrent tout de même, hors la loi, pensant être protégés des représailles par les remparts et l'isolement. En 1874, le Service Forestier voulut chasser les habitants du cirque afin de procéder à son reboisement. Nul n'avait le droit alors de brûler une branche, même morte, sous peine de voir son habitation détruite ou d'être envoyé creuser le port de la Pointe des galets. Excédés, les Mafatais parvinrent à chasser, à coup de pierres et de bâtons, les forestiers, après bien des années de souffrances. L'îlet de Roche Plate est quant à lui celui que l'on aperçoit du Maïdo. Le quartier fut le premier du cirque à être dotée d'une école et bénéficie, au contraire de l'îlet des Orangers, d'une abondante irrigation. Goyaves, bibasses, oranges, bananes, pêches, vignes font partie des ressources du village, en même temps que l'élevage, ou la culture de haricots et de maïs. Pourtant, ces cinquante dernières années, sa population a considérablement diminué, les plus jeunes préférant le littoral à ce centre de l'île. Le tourisme a cependant redonné vie à l'îlet et au cirque dans son ensemble, qui faillit bien être déserté...

Cilaos

Cilaos serait à l'origine d'un nom malgache, comme de nombreux sites à la Réunion, Tsilaosa qui, littéralement se traduit "qu'on ne quitte pas".
Une signification qui prend tout son sens jusqu'à ce que le sentier menant au village ne soit remplacé par une route.
En effet, avant 1932, le voyage jusqu'au village de Cilaos s'apparentait à une véritable expédition en chaise à porteurs ou "chaise à bricoles".
Départ à l'aube, depuis le plateau des Aloès et arrivée à 5 ou 6 heure le soir.
Ce cirque très enclavé et extrêmement difficile d'accès a bien évidemment été le refuge de nombreux esclaves en fuite qui trouvaient là une terre de liberté jusqu'à ce que François Mussard n'entreprenne de les déloger en 1744. Les marrons furent alors acculés à la retraite, se réfugiant sur les remparts, très haut, comme au Tap Cal, où libres, ils n'en étaient pas moins livrés à une mort certaine…
Au XIX ème siècle, Paulin Techer, un chasseur de cabris marrons découvre les sources et en 1819, le gouverneur Milius envoie le directeur du jardin colonial pour faire un relevé d'échantillons..
La valeur médicale des sources reconnue l'exploitation est immédiatement envisagée malgré la difficulté d'accès.
En 1836 Guy Ferrières est alors chargé de la réalisation d'un tracé pour les boeufs et les piétons, puis dessine les plans d'un village où quelques familles se sont installées.
En 1858, une chapelle en bois est construite et Cilaos devient section de Saint-Louis en 1861.
En 1866, près de 1000 personnes habitent le village de Cilaos, vivant de la culture de grains et de vigne qu'ils descendent vendre à tête d'homme ou à dos de boeuf à Saint-Louis.
Déjà, les sources sont exploitées, très sommairement : des cabanes en chaume abritant 6 bains creusés à même le sol, où l'on se plonge pendant une heure pour se remettre du voyage. 30 ans plus tard, les thermes sont enfin construites.
Le Docteur Mac Aulife, l'un des premiers médecins à être affecté fera énormément pour le développement de la petite commune.
Sa fille initiera les femmes au difficile travail de la broderie qui dit-on aujourd'hui, est l'une des plus fines et des plus belles au monde…
Au début du XXéme, les eaux de Cilaos sont de plus en plus réputées et la construction d'une route devient une urgente nécessité. Cette tâche immense est confiée à l'ingénieur Mallet et les premiers coups de pioche sont donnés en 1927 au plateau des Aloès.
Sans explosifs, uniquement avec des pelles, des barres à mine, les travaux avancent lentement et dureront huit ans. Le 5 septembre 1932, il est possible de partir de Saint-Denis à 6h30 du matin pour arriver à Cilaos dès midi. Un exploit technique pour l'époque et un véritable défi humain qui ouvriront le cirque à tous les réunionnais…
Très tard, en 1965, le village devient commune et à l'image de l'action de son premier maire, Irénée Accot, il ne cessera jamais de se développer. Le vin de vigne Isabelle l'artisanat, les lentilles, la broderie, la gastronomie attirent chaque année des milliers de visiteurs qui repartent de Cilaos avec le sentiment d'avoir vu quelque chose d'exceptionnel, une perle réunionnaise brillant par sa grandeur, sa chaleur et sa beauté…

St-Paul

Le 30 juin 1638, le Saint-Alexis, une flûte en provenance du port de Dieppe jeta l'ancre dans une fantastique baie de sable noir, immédiatement baptisée Saint-Paul, en l'honneur du Saint du jour, donnant naissance par la même occasion à l'histoire coloniale de l'île Bourbon. En effet, c'est ici que la Compagnie des Indes, créée en 1664, envoya quelques années plus tard, Étienne Regnault à la tête de 20 colons, ouvrant les vannes d'un flot ininterrompu de nouveaux arrivants pendant près d'un siècle.
Saint-Paul prit alors un essor considérable, occupant le front de mer, grimpant sur la montagne, prospérant grâce aux cultures du coton et du café.
Pourtant, la puissante cité en construction, vit son expansion limitée, bloquée par deux énormes appendices naturels, le Cap La Houssaye et l'actuel Cap Champagne, ne laissant d'autres alternatives que l'ascension par le Plateau Caillou, en direction de Saint-Gilles-Les-Hauts ou le Bernica... Une situation qui demeura inchangée jusqu'à la fin du XIXe siècle, en 1863 précisément, date à laquelle une percée put être réalisée, laissant passer le tout jeune chemin de fer rejoignant Saint-Pierre et faisant escale dans les localités de l'Ouest.

L'Hermitage-les-Bains

L'Hermitage-les-Bains, en front de mer de la région Ouest de l'île fut, durant les premières décennies de la colonisation, un endroit isolé, tout comme Saint-Gilles-les-Bains d'ailleurs, en retrait du précaire réseau routier qui, pour rejoindre Saint-Leu, passait alors par Saint-Gilles-les-hauts... En effet, séparée de la paroisse Saint-Pauloise, la région demeura jusqu'au XVIIIe siècle une zone habitée seulement par une poignée de pêcheurs, rarement fréquentée par les autres colons. La localité tire donc son nom de l'isolement, où seulement un petit éleveur fit à l'origine paître ses bestiaux sous les filaos, à quelques centaines de mètres de l'océan. Madame Desbassyns, gigantesque propriétaire de la région posséda par la suite ce joyau réunionnais. Un joyau qui, avec l'ouverture de l'île de la Réunion sur le tourisme, se transforma en station balnéaire réputée, couplée à celle de Saint-Gilles-les-Bains. Des hôtels se construisirent en même temps que les résidences bouleversant le visage tranquille du bord de plage pour constituer aujourd'hui l'un des principaux carrefours touristiques. Bien connu de tous les réunionnais, L'Hermitage est devenu un lieu de détente exceptionnel, recelant un immense bassin d'eaux translucides et turquoises : le lagon. C'est également, un étroit goulet de circulation, théâtre quotidien d'embouteillages, contrastant singulièrement avec les origines de son nom. L'isolement n'existe plus, le secteur Saint-Paulois est sans doute l'un des plus visités et des plus traversés qui soient...

( lambrequin )

 

 

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